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GE Money Bank adopte une stratégie point de vente

Publié le 25 novembre 2011

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Les offres de la financière se veulent surtout transparentes et au service des forces de vente de ses partenaires distributeurs quand elles sont proposées directement en points de vente. Ses supports de communication donnent donc la part belle aux conseils et aux TAEG.
François KLIBER, directeur général en charge des activités commerciales de GE Money Bank.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Quels messages sont le plus souvent mis en exergue sur vos supports de communication ?

FRANCOIS KLIBER.  En point de vente, nous ne nous voulons pas particulièrement agressifs. Souhaitant pour l'essentiel être transparents et nous mettre d'abord et avant tout au service des forces de vente de nos partenaires distributeurs, nos supports de communication donnent surtout la part belle aux conseils et aux TAEG. Les clients finaux ne doivent pas avoir de mauvaises surprises et les forces de vente de nos apporteurs d'affaires doivent pouvoir disposer d'outils qui leur permettent de réaliser en toute sérénité de saines transactions, tant en VN qu'en VO.

JA. La réforme du crédit à la consommation a-t-elle modifié votre approche dans ce domaine ?

FK.  Pas vraiment. Elle nous a simplement contraints à indiquer de nouvelles mentions légales et à miser toujours plus sur la formation. Nous avons revu nos différents modules de formation avant l'entrée en vigueur de la loi et nous nous attachons depuis à assurer de deux à trois vagues de formation annuelles à l'ensemble de nos collaborateurs et forces de vente de nos partenaires. La formation est devenue primordiale en matière de financement en général et dans le seul secteur de l'automobile en particulier. Et bien évidemment, nous faisons en sorte d'être présents.

JA. Qu'est-ce qui a le plus changé depuis l'entrée en vigueur de la loi Lagarde ?

FK.  Sans aucun doute l'importance prise par le conseil. Des informations pré-contractuelles doivent non seulement être délivrées aux clients mais tous les prêteurs se doivent aujourd'hui de leur demander un certain nombre de pièces justificatives pour tout octroi d'un crédit d'un montant supérieur à 3 000 euros. Les contrats doivent comporter pour leur part un encadré qui résume les principales caractéristiques du crédit pour une meilleure lisibilité et une plus grande comparabilité des offres. Au global, les offres de financement actuelles ont un aspect beaucoup moins consumériste que celles que nous pouvions voir avant la loi Lagarde. Et cela tombe plutôt bien car c'était l'un de ses objectifs.

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