Frankfurt connection
“A huge opportunity”. Traduire, en français, une opportunité énorme. A peine a-t-elle débarqué dans l’univers automobile – en provenance du monde des cosmétiques – que Tina Müller, la nouvelle patronne du marketing d’Opel, a saisi tout l’enjeu de la voiture connectée. Sur le stand de la marque allemande, ce seul sujet occupait plus de la moitié du discours de son P-dg, Karl-Thomas Neumann.
Un an après les premiers éléments tangibles aperçus au Mondial, les stratégies comme les équipements prennent forme. Il faut dire qu’avec un potentiel de 135 millions d’unités d’ici à 2018, selon les perspectives de marché récemment évaluées par le cabinet Forrester Research, il y a de quoi aiguiser les appétits. Face à la lenteur du démarrage de la voiture verte, la voiture connectée représente une manne financière sur laquelle il est impératif de mettre la main.
Et pourtant, des constructeurs sont en retard. Et pas des moindre. Si Renault, Ford, Toyota, Mercedes ou encore Mazda sont à jour, Hyundai-Kia, le quatrième constructeur mondial, ne propose toujours rien. “C’est la prochaine étape de notre développement, nous aurons des produits en 2014”, fait patienter Benny Oeyen, le directeur marketing et planning produit de Kia. Dans le hall Volkswagen, des embryons nés des PND, mais aucun système intégré, hormis chez Audi.
Les résultats d’enquête sont pourtant formels, la jeune génération peut se passer d’auto, mais pas de terminaux mobiles. Intégrer des applications et une dimension ludique s’avère alors être l’une des seules pistes pour continuer de les intéresser à la voiture.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.