Forte hausse du taux de pénétration chez RCI Banque

La première partie de l'année a été tout sauf catastrophique pour RCI Banque ! Sur la période, la captive financière de l'Alliance Renault-Nissan a enregistré une hausse significative de son taux de pénétration : ce dernier a progressé de 1,2 point, à 35,5%, dont 37,1% du côté de Renault, 34,8% du côté de Dacia et 31,3% du côté de Nissan.

Avec 501116 nouveaux contrats de financements comptabilisés au 1^er semestre (-1,7%), RCI Banque a ainsi enregistré un recul de sa nouvelle production financière de seulement 1,5% (-4,8% sur le seul périmètre France avec une nouvelle production de 1,7 milliard d'euros, le taux de pénétration de la captive ayant reculé de 0,2 point, à 34,7% dans la seule France) : tous marchés confondus, sa nouvelle production financière s'est établie à 5,5 milliards d'euros.

L'encours productif moyen de la captive est passé quant à lui de 25,4 milliards d'euros à 25,8 milliards d'euros entre la fin juin 2012 et la fin juin 2013. Le coût du risque de la captive s'est stabilisé pour sa part à 0,40% (0,44% au premier semestre 2012) et son résultat avant impôts s'est contracté de 5,4%, à 381 millions d'euros. A noter aussi que, sur la première partie de l'année, la captive a continué de diversifier ses sources de refinancement, notamment via le lancement d'émissions obligataires dans huit devises distinctes et le lancement de Renault Bank Direkt, plateforme de collecte d'épargne auprès du grand public en Allemagne.

Et son activité épargne a pour le moins été un succès : à la fin juin, elle représentait 2,6 milliards d'euros d'encours en France et en Allemagne, soit environ 10% des encours comptabilisés par l'entreprises à la fin 2012 (25,7 milliards d'euros). "La croissance des dépôts collectés en France et en Allemagne au cours du premier semestre dépasse 1,6 milliard d'euros et représente près de 40% des nouveaux financements du semestre", souligne RCI Banque.

La captive souhaite poursuivre son activité de collecte de dépôts afin qu'ils représentent de 20% à 25% de ses encours à la fin 2016. D'ici là, elle a aussi l'intention d'accroître la part des financements réalisés hors d'Europe, notamment en nouant des partenariats locaux. A l'instar de celui signé en Russie entre Nissan et Unicrédit ou celui scellé en Turquie avec Oyak (il avait déjà donné lieu à plus de 17000 financements à la fin juin 2013).