Formation virtuelle
Le concept s'inspire des jeux de simulation comme "Second life" ou "les Sims", selon Christophe Lobert, du Groupement national pour la formation automobile (GNFA) de Ploufragan (22). En effet, selon une récente étude de l'institut Ipsos pour la Délégation interministérielle à la Famille, 99 % des adolescents de 12 à 17 ans jouent aux jeux vidéo et 42 % pratiquent cette activité tous les jours. D'où l'idée de rester dans leur univers et de leur proposer des modes de formation qui leur conviennent.
Avec EVEMA, un stagiaire peut, virtuellement, entrer dans l'atelier, réparer un véhicule, discuter avec un formateur, vendre une voiture ou même rencontrer des clients virtuels.
Outre l'attrait évident du programme pour les jeunes, le recours à ce type de formation devrait aussi permettre des économies, en supprimant les coûts de déplacements induits par les formations classiques. Bien entendu, la formation à distance existe déjà actuellement, mais elle reste technologiquement limitée.
Enfin, le GNFA table sur son univers 3D pour développer ses activités à l'étranger. Le projet représente un investissement de 800 000 euros, dont une subvention de 327 000 euros, octroyée par le secrétariat d'Etat au Numérique. Huit personnes travaillent sur le développement de ce "serious game", qui pourrait bien remporter un franc succès auprès de la relève de la filière, à moyen terme…
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