Everlog prépare son futur DMS
Il est coutumier du fait et personne ne le changera. Christophe Lahitte projette encore une fois de bousculer l’ordre établi dans le secteur des DMS. Le président du groupe Skilliance explique qu'une partie de ses équipes de développeurs travaille actuellement à la conception d’une nouvelle mouture du logiciel DMS commercialisé par Everlog. Répondant au nom d’e-DMS, il fera son apparition sur le marché en 2021.
Derrière cette appellation, il faut déceler un changement fondamental. Le bien connu DMS Dealer Business va migrer dans un nouvel environnement qui s’affranchira des besoins matériels. Exit donc les solutions client-serveur ou l’hébergement délocalisé (en SaaS), Everlog va faire du DMS une solution accessible directement sur le Web. "Les centres d’hébergement nécessitent de régler des droits de licence et de télécommunication, ce qui coûte très cher à tout le monde, fait remarquer Christophe Lahitte, nous repensons les schémas".
En logeant directement le DMS sur le Web, Everlog souhaite éliminer les coûts matériels, qui pèsent jusqu’à un quart du budget, dans le cas d’une migration. "Les clients déjà installés gagneront sur deux tableaux : la qualité de service et les ressources humaines", complète le président de Skilliance. Il explique par ailleurs que les concessionnaires économiseront du temps, lors des opérations d’acquisition de concession.
Eliminination des problématiques de versions
Des constructeurs ont manifesté de l’intérêt pour cette vision novatrice, à en croire Christophe Lahitte, notamment en raison de la baisse significative des coûts, d’une part, et l’élimination des problématiques de version, d’autre part. Quand les solutions SaaS demandent un exécutable par client, e-DMS va se résumer à un seul programme auquel les utilisateurs se connectent. De fait, les constructeurs ont l’assurance que l’ensemble des concessionnaires opérant sous ce système seront en permanence à jour vis-à-vis des interfaces.
Le président bordelais s’estime dans un bon cycle sectoriel. La concentration des groupes et des éditeurs, dans un contexte de digitalisation à profusion fait naître des opportunités. Toujours est-il que la préparation d’e-DMS va peser sur la trésorerie, car Skilliance consent à financer trois années de R&D menées par une escouade d’une dizaine de personnes.
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