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Étude : la voiture, véritable objet émotionnel pour les Français 

Publié le 6 avril 2025

Par Antoine Caburet
2 min de lecture
Selon une récente étude de Bip&Go, huit Français sur dix se disent attachés à leur "bagnole", et continuent à préférer les modèles thermiques. Un résultat qui dévoile les paradoxes opposant parfois usages au quotidien et transition vers une mobilité plus responsable. 
Une étude réalisée par une filiale de Sanef montre que les Français sont encore très attachés à laur voiture. © AdobeStock - Prostock-studio

La voiture, pour beaucoup de Français, est bien plus qu’un simple moyen de transport. Preuve à l’appui, d’après l’étude réalisée par Bip&Go, filiale du groupe Sanef (concessionnaire d’autoroutes), sur 1 181 de leurs clients français, 36 % d’entre eux se remémorent l’achat de leur véhicule comme un rêve accompli, et 21 % y voient "une preuve de passage à l’âge adulte". Certains (8 %) vont même jusqu’à considérer leur automobile comme un membre de la famille !

 

Cependant, au-delà du lien affectif, la majorité des Français (68 %) perçoivent leur voiture avant tout comme un objet essentiel à leur quotidien. Sous le prisme du fonctionnel, la voiture reste donc un incontournable, malgré les frais additionnels (entretien, carburant, etc.) qu’elle engendre. Seulement 7 % des Français considèrent ce moyen de déplacement comme une contrainte inévitable, synonyme de stress et de dépenses.

 

42 % en faveur de l'électrique

 

Du point de vue environnemental, moins nombreuses sont les personnes convaincues par une transition vers une mobilité plus durable. Ils ne sont que quatre sur dix (42 %) à être prêts à modifier leur habitude en matière de transport. En cause, une amélioration de la logistique et des infrastructures des moyens de déplacements plus "verts" est attendue.

 

Un constat qui se veut aussi générationnel, comme le précise une étude menée par l'Observatoire Cetelem, qui démontre que près de la moitié des jeunes considèrent la voiture comme source principale du réchauffement climatique, contre seulement trois seniors sur dix. Une maturité environnementale plutôt présente chez les nouvelles générations, dont l’avenir est logiquement plus concerné par ces problématiques.

 

De surcroît, alors que l’électrification des flottes est une priorité à l’échelle européenne, seulement 6 % des Français prévoient d’acheter un véhicule électrique dans les cinq prochaines années. Un constat peu étonnant, car c’est à un pourcentage égal que se place la préoccupation des habitants de l’Hexagone envers leur empreinte écologique.

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