De l'intérêt de la virtualisation dans la bancassurance
Les banques et les assureurs peuvent encore accroître leur efficacité et dégager des économies. Sogeti, une SSII filiale à 100 % du groupe Capgemini, a tenu à le rappeler à l'occasion d'une matinée qui portait sur le poste de travail virtualisé et qui s'est tenue à L'Atelier BNP Paribas à Paris. La virtualisation regroupe toutes les techniques matérielles et/ou logicielles qui permettent de faire fonctionner sur une seule machine plusieurs systèmes d'exploitation et/ou plusieurs applications, séparément les uns des autres, comme s'ils fonctionnaient sur des machines physiques distinctes. "La virtualisation permet d'augmenter ses niveaux de sécurité et de standardisation", indique Yves Tapia, responsable de l'offre poste de travail chez Sogeti France. Mieux. Elle peut aussi être source d'économies.
Un TCO en baisse de 48 %
Selon certains organismes, une virtualisation d'un poste de travail peut réduire son coût total de possession ou TCO jusqu'à 48 %. "Les limites ont trait pour l'essentiel au débit de la bande passante et à la dépendance aux serveurs", poursuit Yves Tapia. Il convient par ailleurs de tenir compte de la conduite du changement, toute modification dans une organisation de travail entraînant systématiquement des réticences chez certains collaborateurs. "Les curieux, hésitants et sceptiques sont de l'ordre de 70 à 80 % et les réfractaires de l'ordre de 10 à 15 %", rappelle Jean-Pierre Perdu, consultant transformation IT chez Sogeti France. Mais le jeu en vaut la chandelle. La virtualisation est aussi compatible avec tous les nouveaux types de supports - tablettes, par exemple - et les solutions émergentes de Cloud Computing.
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