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"Compliqué pour une entreprise de constituer un référent unique fiable"

Publié le 29 octobre 2015

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
A l'occasion de la publication d'un dossier consacré aux innovations des DMS du réseau R1, à paraître dans le Journal de l'Automobile, Charles Grenet, directeur grand compte Automobile chez Uniserv, revient sur le Master Data Management. Cette technologie se veut une partie de l'avenir du DMS. Explications.
A l'occasion de la publication d'un dossier consacré aux innovations des DMS du réseau R1, à paraître dans le Journal de l'Automobile, Charles Grenet, directeur grand compte Automobile chez Uniserv, revient sur le Master Data Management. Cette technologie se veut une partie de l'avenir du DMS. Explications.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Quelle mission remplissez-vous pour l’industrie automobile ? 

CHARLES GRENET. Uniserv intervient dans l’exploitation des données issues des centres de stockage et des CRM, pour le compte des constructeurs, des fabricants de pneumatiques et des réseaux d’entretien. D’après un schéma B-to-B-to-C, notre mission est alors de consolider les informations en prenant en compte toutes les sources, qu’elles soient physiques ou numériques, afin de comprendre les habitudes et le parcours d’achat du consommateur. 

JA. De cette expérience, quel enseignement tirez-vous ? 

CG. Il est compliqué pour une entreprise de constituer d’elle-même un référent unique fiable. Et pour cause, les points de contact sont trop nombreux et, pour fusionner les silos, elles ont besoin de compétences comme la nôtre, soit du lien entre la base de données et l’outil de gestion. 

JA. Ne s’avère-t-il pas impossible de fiabiliser à 100% l’identité d’un individu ? 

CG. Nous utilisons l’adresse IP des terminaux de connexion afin d'isoler un profil et contribuer à élaborer une stratégie de communication ciblée. Ce qui fonctionne donc davantage pour pousser les clients au renouvellement. Notre métier s’arrête au traitement en temps réel de la donnée, sous validation de la Cnil, ensuite nous collaborons avec les éditeurs de solutions CRM ou encore de BI pour restituer le bilan. Je crois que cela marque l’essor du smart data, soit le pendant qualitatif du big data, qui repose sur le quantitatif. 

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