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CashSentinel veut traiter 40 000 transactions de VO en 2024

Publié le 24 avril 2024

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Le service de gestion des transferts d'argent dans le cadre d'une vente de voiture d'occasion étend son empreinte sur le marché tricolore. Utlisé par des concessionnaires et des franchises notamment, CashSentinel pourrait encore doubler son activité cette année.
CashSentinel affiche ses ambitions
Chaque année, CashSentinel double son activité sur le segment du VO. ©AdobeStock-KMPZZZ

Malgré les années qui défilent, la courbe de progression de CashSentinel ne s'aplanit pas. La société suisse aspire encore à multiplier par deux son volume d'activité en 2024. Ainsi, près de 40 000 transferts de fonds dans le cadre d'une transaction de voiture d'occasion pourraient être gérés sur la plateforme cette année. Le compteur s'était arrêté à 18 000 dossiers en 2023.

 

Sylvain Bertolus, fondateur et directeur général, se montre confiant pour la suite. Celui qui participera à nouveau aux États-Majors du VO, le 15 mai prochain, a cumulé 6 500 paiements au cours du premier trimestre. Une progression liée à la multiplication des implémentations.

 

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Récemment, les enseignes SimpliciCar et Biwiz ont complété la liste. "Notre plateforme leur permet de déployer des process standardisés pour traiter les clients de leur prestation d'intermédiation", indique-t-il. Mais, avant cela, d'autres franchises de voitures d'occasion similaires et des concessionnaires, comme le groupe Amplitude, ont signé un contrat.

 

"Nos clients rencontrent un succès commercial. Cela nous tire naturellement vers le haut, synthétise-t-il. Nous faisons peu de démarchage, car les enseignes manifestent spontanément leur besoin de sécurisation des paiements". Des relations rentables qui ont permis à CashSentinel de passer le seuil de la profitabilité depuis la fin de l'année passée.

 

Des liens avec les éditeurs de gestion de VO ?

 

L'entreprise suisse se positionne sur le marché des voitures d'occasion valant entre 10 000 et 30 000 euros. "Des montants qui laissent de la place pour des services annexes à valeur ajoutée sans trop impacter le prix final", explique Sylvain Bertolus.

 

À l'image des solutions de financement, CashSentinel n'est pas systématique et doit donc s'en remettre aux commerciaux sur le terrain pour gagner en pénétration dans les ventes. "Comme nous pouvons rembourser les leasing, par exemple, nous gagnons en pertinence chaque jour", assure le fondateur.

 

Des constructeurs commencent à s'intéresser au dispositif. Il trouverait à leurs yeux un intérêt dans des stratégies d'achat de voitures d'occasion auprès des particuliers. Mais Sylvain Bertolus fait surtout un appel du pied aux éditeurs d'outils de gestion de stocks VO. De telles complémentarités enrichiraient l'environnement des solutions et, en retour, constitueraient un bon canal de diffusion. "D'autant que nos clients les plus convaincus nous pressent de maximiser les interactions avec les systèmes d'informations afin d'éviter les doubles saisies", confie le patron de CashSentinel.

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