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Axa Assistance résiste à la conjoncture… et innove dans le VE

Publié le 14 juin 2012

Par Armindo Dias
3 min de lecture
Si les recettes mondiales de l'assisteur ont reculé de 1,9 %, à 911 millions d'euros en 2011, son résultat opérationnel a aussi progressé de 25,4 %, à 20,7 millions d'euros, et son chiffre d'affaires dans le seul secteur auto de 1 %, à 335 millions d'euros. Un secteur dans lequel l'assisteur va lancer bientôt une offre liée au VE et qui devrait impliquer l'Alliance Renault-Nissan.
Serge Morelli, P-dg d'Axa Assistance.

Axa Assistance n'est pas mécontent de ses performances 2011. En dépit des multiples événements climatiques et politiques qui ont marqué cet exercice, ainsi que de la perte d'un client dans le secteur du voyage (Ryanair), l'assisteur a réussi à contenir son chiffre d'affaires et a enregistré une hausse importante de son résultat opérationnel. Ses recettes se sont contractées de seulement 1,9 %, à 911 millions d'euros, et son résultat opérationnel a bondi de 25,4 %, à 20,7 millions d'euros. La part des pays émergents dans ses recettes a en outre gagné 5 points pour atteindre 18 % (elle devrait avoisiner les 30 % à 33 % à l'horizon 2015).

"Notre chiffre d'affaires global a été réalisé à hauteur de 267 millions d'euros en Europe centrale, du Nord et de l'Est, de 238 millions d'euros en France, de 154,5 millions d'euros en zone Amériques et de 151 millions d'euros en zone Méditerranée", souligne Serge Morelli, le P-dg d'Axa Assistance. La zone Asie-Pacifique lui a permis de dégager 12 millions d'euros de recettes et la société de courtage Axa Travel Insurance, ou ATI, 88 millions d'euros. Et une fois de plus, le seul secteur auto a fortement contribué à son chiffre d'affaires.

Il y a participé à hauteur de 37 %, avec 335 millions d'euros de recettes, en hausse de près de 1 % par rapport à 2010. "Nous avons toujours pour objectifs de nous renforcer dans les domaines de l'automobile et du voyage sur les pays émergents, notamment au Brésil et en Chine", rappelle le P-dg d'Axa Assistance. L'assisteur a déjà constitué un réseau de dépanneurs dans l'Empire du Milieu et y a déjà scellé quelques partenariats, dont un avec une compagnie d'assurance chinoise. Mais il ne va pas négliger pour autant la Vieille Europe et la France.

Innovations et nouvelles offres dans l'Hexagone

Ses recettes ont progressé de 4 % l'an dernier dans l'Hexagone*. Celles liées au seul secteur de l'automobile ont en revanche légèrement régressé par rapport à 2010. "Les ventes de voitures neuves y ont reculé", explique simplement François Klitting, le P-dg d'Axa Assistance France. Aussi, l'assisteur va continuer d'innover. Pour preuve : il présentera à la rentrée une toute nouvelle offre liée au VE. Paneuropéenne, celle-ci devrait concerner les bornes de recharge, inclure toute une palette de services et impliquer l'Alliance Renault-Nissan. Cette dernière l'a choisi comme prestataire assisteur pour sa gamme de VE dans 21 pays en Europe courant 2010. "Nous assistons à ce jour 5 000 VE sur le Vieux Continent", souligne Serge Morelli. Il y a huit mois, l'assisteur n'en comptabilisait que 3 000. Mais ce n'est pas tout.

L'assisteur va aussi continuer de travailler sur de nouvelles offres destinées  – en tout cas pour le moment – au seul Hexagone. "Nous travaillons toujours avec des centres-autos et des enseignes de contrôle technique à la constitution de packs incluant une prestation d'assistance", confirme Serge Morelli. Ces packs devraient reposer sur le modèle : une révision ou un contrôle technique = deux mois d'assistance offerts.

*La même hausse est attendue sur 2012.

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