Arval planche sur la LLD VO
La LLD VO fera partie de l'actualité d'Arval en 2021. La filiale du groupe BNP Paribas prépare une offre dont la commercialisation pourrait intervenir au premier semestre, selon Bertrand Passelac, le directeur remarketing d'Arval. Interrogé sur les formules de VO par abonnement, il a révélé plancher sur "des alternatives à la vente pure". Une réponse qui sera apportée par la formule de LLD.
Sur le fond, le directeur remarketing d'Arval n'anticipe aucun changement dans le comportement des clients, en 2021. "Les mêmes causes devraient provoquer les mêmes effets", traduit-il sa pensée. Toutefois, la prolongation des contrats de location par les entreprises, l'an passé, entraînera une hausse des entrées en stocks au cours des mois à venir. "Nous continuerons à collaborer avec notre portefeuille de professionnels pour commercialiser ces produits", assure encore Bertrand Passelac.
90 % des ventes d'Arval sont réalisées à destination des professionnels. Le solde de 10 % se divise à parts égales entre les ventes à conducteur et Autoselect, l'enseigne phygitale. Deux canaux BtoC appelés à gagner en volume. "Nous souhaitons accroître la visibilité d'Autoselect, d'où l'accord avec Cdiscount", cite-t-il en exemple. Un contrat innovant qui ne restera pas un coup d'essai. Le directeur remarketing confie que d'autres accords sont à l'étude. Les plus imaginatifs pourraient alors se figurer une conjonction entre les ambitions du loueurs et celles de géants tels qu'Amazon et consorts, qui se montrent de plus en plus disposés à héberger des offres automobiles disruptives sur leur place de marché.