"Accroître nos positions auprès des constructeurs"
JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Comment avez-vous entamé l’exercice 2012 ?
JEAN-JACQUES WEITER. De façon plutôt favorable. Sur le premier trimestre, notre production financière a progressé de 6,6 % en VN et de 7,8 % en VO, des hausses qui s’expliquent en grande partie par la structure de notre fonds de commerce. En effet, nous sommes souvent la première financière indépendante choisie par nos partenaires distributeurs en dehors de leurs captives. A ce jour, nous sommes donc relativement sereins quant à l’évolution de notre activité sur 2012. Et nous le sommes d’autant plus que nous avons aussi l’intention d’accroître nos positions auprès de tous nos partenaires constructeurs.
JA. C’est-à-dire ?
JJW. A terme, nous souhaitons qu’ils participent à notre production financière globale non pas à 25 %, mais à 40 %, CGI comptant aujourd’hui comme partenaires constructeurs les marques Mitsubishi, Hyundai, Subaru, SsangYong, Maserati, Bugatti, Bentley, Volvo, Daihatsu, Lamborghini et Porsche (N.D.L.R. : à compter du mois de juillet, il faudra aussi ajouter Kia). Et pour franchir ce palier, nous comptons nous appuyer en grande partie sur nos équipes commerciales formées spécifiquement à ces marques, une caractéristique qui va aussi concerner la marque Kia. Avec cette dernière, nous estimons d’ores et déjà que le financement y affichera un taux de pénétration supérieur à 20 % dès le second semestre 2012.
JA. Des nouveautés produits sont-elles aussi au programme ?
JJW. Oui. Fin juin, nous lançons deux nouvelles offres de LOA. La première met en exergue la tranquillité et la seconde la maintenance. Courant juin, nos partenaires distributeurs devraient aussi pouvoir exploiter la déclinaison VN de notre outil de captation de clients en phase d’achat sur le Web, dénommé “Leadback”. Il a déjà totalisé plus de 3 millions de bannières vues dans sa version VO. Tous ces éléments pris en compte devraient nous permettre de faire mieux cette année qu’en 2011.
JA. Cet exercice a-t-il été une satisfaction ou une déception ?
JJW. Ni une très grande satisfaction ni une très grande déception. Si nous n’avons pas atteint les 7 % de croissance sur lesquels nous misions au départ, nous avons quand même affiché une production financière en hausse de 4,7 %, à 1,067 milliard d’euros. Nous avons en outre enregistré une hausse de notre production de crédit VO de 0,4 %, à 338,6 millions d’euros, et une augmentation de notre production de LOA VO de 5 %, à 61,2 millions d’euros.
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