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A Paris et Lyon, l'autopartage gagne les cœurs

Publié le 16 septembre 2019

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Un sondage réalisé par Harris Interactive à l'occasion de la Semaine européenne de la mobilité, qui débute le 16 septembre 2019, montre que l'autopartage est apprécié par les habitants de Paris et de l'agglomération lyonnaise.
79 % des Parisiens sont convaincus que leurs élus locaux devraient en faire plus pour soutenir le développement de l’autopartage.

 

A quelques mois des municipales et en ouverture de la Semaine européenne de la mobilité, l'étude réalisée par Harris Interactive, pour Drivy, a matière à inspirer les élus locaux et les opérateurs. Selon le sondage mené en ligne auprès des habitants de Paris et de l'agglomération de Lyon, il apparait que l'autopartage a conquis les cœurs en tant que solution de mobilité au quotidien. Ils sont près de 80% des Parisiens et 69 % des Lyonnais (70 % dans le centre-ville) a exprimé une opinion favorable du service.

 

Une bonne appréciation qui conduit les administrés à exiger davantage. De cette étude, il ressort en effet que 79 % des Parisiens sont convaincus que leurs élus locaux devraient en faire plus pour soutenir le développement de l’autopartage. Ils sont 80% dans le centre-ville de Lyon à avoir le même sentiment. Dans l'agglomération lyonnaise, la part atteint 75 %. En conséquence, 78 % des résidents de la Capitale voudraient plus de voitures partagées dans leur quartier, contre 71 % chez les lyonnais (74 % pour ceux domiciliés dans le centre-ville).

 

L'une des raisons principales tient dans l'utilité du service. Pour 74 % des Parisiens et 64 % des Lyonnais (72 % dans le centre-ville), l’autopartage est perçu comme un remède aux problèmes de mobilité urbaine. Mais paradoxalement, plus d'un sondé sur trois conçoit les services de véhicules en libre-service comme un moyen de quitter la ville. En effet 34 % des Parisiens voudraient plus de voitures partagées pour des usages longs. 37 % des Lyonnais expriment la même envie (36 % pour les personnes en centre-ville de Lyon).

 

L'automobile à l'épreuve de la défiance

 

Notons cependant que ces interrogés misent en premier lieu sur une amélioration des transports publics. L'autopartage venant en deuxième position dans la liste des alternatives à la voiture. 89 % des Parisiens et 87 % des Lyonnais vivant dans le centre-ville (86 % des lyonnais en général) se déclarent disposés à réduire l'utilisation de leur voiture, si d'autres solutions efficaces s'installent. Harris Interactive rapporte qu'un Parisien sur deux et 22 % des Lyonnais seraient prêts à se séparer de leurs voitures (32 % des personnes habitant en centre-ville de Lyon).

 

Un paramètre doit être pris en considération : la voiture n’est pas considérée comme le moyen de transport le plus adapté pour des déplacements en ville, selon les habitants de ces deux agglomérations majeures. Seuls 30 % des parisiens et 42 % des Lyonnais (26 % de ceux qui vivent en centre-ville) considèrent que la voiture est le moyen le plus adapté à leurs déplacements en ville.

 

Et les mesures misent en place ne sont pas pour arranger la situation. L'étude commandée par Drivy rapporte que les répondants parisiens ont attribué la note de 5,1/10 aux politiques de réduction de la congestion automobile. A Lyon, le score est encore plus faible, qu'on soit résident de l'agglomération (4,8/10) ou du centre-ville (5/10).

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