62 % des Français ont encore un budget VO contraint en 2024
Les voitures d'occasion récentes vont encore éprouver des difficultés à trouver preneur en 2024. Et pour cause, selon les résultats d'une étude menée par Kantar et La Centrale auprès de 1 000 personnes, 62 % des Français en position d'achat d'un VO entendent limiter leur budget à 15 000 euros. Un montant qui ne s'aligne même pas sur le prix des voitures âgées de 5 à 8 ans, affichées en moyenne à 16 990 euros.
L'enquête de l'institut et de l'infomédiaire montre dans la foulée que seuls 24 % des intentionnistes prévoient de dépenser plus de 20 000 euros lors de leur prochain achat. Ce qui leur ouvrira l'accès aux listes de voitures de 0-2 ans (29 980 euros de moyenne actuellement), de 2-4 ans (22 990 euros) et de 4-5 ans (19 990 euros).
Le kilométrage a son importance
Parmi les acheteurs potentiels déclarés, il n'y aura que 10 % de primo-accédants. Le rapport avance que 40 % des clients des distributeurs de voitures d'occasion viendront dans le but de remplacer un véhicule devenu trop ancien. À 22 %, les transactions seront motivées par un changement d'usage.
Il y a des priorités dans leur esprit. Les Français vont principalement prêter attention au kilométrage, au type de motorisation, à l’entretien et à la marque. En revanche, l’ancienneté, l'esthétique du design et le niveau d’émission de polluants auront moins d'importance à leurs yeux, d'après le sondage conduit en décembre 2023.
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À budget illimité, un tiers des répondants (33 %) orienterait leur choix vers un véhicule d’occasion doté d'une motorisation hybride. Ils sont presque autant (30 %) à vouloir opter pour le diesel et 23 % à envisager des voitures essence. Les voitures électriques d'occasion (VEO), dans ce cas de figure, n'obtiennent que 14 % des suffrages.
Dans le cadre d'un budget réaliste, les voitures électriques d'occasion suscitent l'intérêt de 44 % des répondants en situation d'achat. A contrario, quatre personnes sur dix réfutent cette idée pour des raisons de craintes variées, entre l'autonomie, le prix de la recharge, la fiabilité, le manque d'infrastructure ou la réparabilité. Soulignons que 16 % déclarent ne pas disposer des connaissances nécessaires pour faire le choix d'un VEO.
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