Ivan Segal, Renault : "Nous nous battons pour notre réseau"
Avec 42 998 immatriculations sur le mois de septembre 2020 en France, le groupe Renault termine le mois avec un retrait de 5,8 % (contre -3 % pour le marché global) et une part de marché de 25,5 %, en repli de 0,8 point par rapport à 2019. Si les performances sur le mois, ne seront pas gardées dans les annales, reste que le bilan sur 9 mois est nettement plus intéressant. Depuis le début de l’année, le groupe (Renault et Dacia) affiche une part de marché de 25,4 %, en hausse de 0,7 point, et une progression de presque un point uniquement sur la marque Renault (pour atteindre 19,2 %).
"C’est vrai que nous attendions un marché de meilleur niveau sur le mois de septembre et cette morosité globale est une mauvaise surprise. Le trafic dans les showrooms se calme et c’est vrai que la reprise de la crise sanitaire n’aide pas. Mais en même temps, le marché est en train de s’assainir. Et l’enjeu sur les parts de marché n’est pas si important. Ce qui est essentiel, c’est l’assainissement des canaux et nous sommes d’ailleurs fiers d’être les leaders sur le marché des particuliers", avance Ivan Segal, directeur du commerce France de Renault. Sur les neuf mois de l’année 2020, la marque Renault se positionne, en effet, sur la première marche du podium dans le canal des ventes aux particuliers avec 16 % du total (88 292 unités) et 39 % de ses immatriculations.
Le marché sera de plus en plus vert
Le mix des motorisations joue également en faveur du groupe : depuis le mois de janvier 2020, 13,4 % des mises à la route de la marque Renault se compose de véhicules électriques (11,6 % des certes grises) et de la récente gamme e-tech hybride et hybride rechargeable. "Le marché devient vert et nous sommes très confiants sur l’atteinte des normes CAFE. Entre les motorisations au GPL pour Dacia, hybrides et électriques pour Renault, nous sommes armés pour répondre aux attentes des consommateurs", poursuit Ivan Segal.
Se battre pour le réseau
Si les carnets de commande s'affichent remplis, notamment grâce à cette nouvelle gamme e-tech, et même supérieurs à ceux de l'année dernière, la marque se positionne sur un marché total annuel en baisse de 25 %, se calant ainsi sur les prévisions du CCFA. "Dans ce contexte, nous avons pu donner les perspectives de fin d'année à notre réseau. les distributeurs sont sereins quant aux disponibiltés des véhicules jusqu'en décembre et perçoivent ainsi leur niveau de rentabilité à la fin de l'année. Mais nous sommes rassurés, la situation est très saine dans notre réseau et côté rentabiltié, nous envisageons une année blanche", annonce le directeur du commerce France de Renault. "Nous nous battons comme des chiens pour le pas laisser un seul distributeur de côté. ils ont bien réussi à baisser les coûts fixes et ont bien joué la reprise de l'activité et bien travaillé les autres activités comme le véhicule d'occasion et l'après-vente qui viennent compenser une partie de la rentabilité perdue sur le véhicule neuf."
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