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Distribution

Oxylio affiche ses ambitions

Publié le 19 février 2020

Par Alice Thuot
4 min de lecture
Parallèlement à son déploiement sur le territoire, le distributeur affine son savoir-faire sur la toile. Deux axes de travail qui lui ont permis d’afficher en 2019 une croissance significative du nombre de véhicules écoulés et de son chiffre d’affaires.
En 2019, Oxylio a connu une croissance de ses ventes et de son chiffre d'affaires de 30 %.

 

2019 est à marquer d’une pierre blanche pour le distributeur automobile indépendant héraultais Oxylio. Le dernier exercie a en effet été marqué par une croissance de près de 30 % de son volume de véhicules écoulés, ainsi que de son chiffre d’affaires. Environ 10 000 véhicules 0 km ou occasion récentes ont trouvé preneur auprès des particuliers. Des performances rendues possible par un travail continu sur deux axes : la présence physique et l’amélioration constante du parcours digital du client. « L’intensification de notre réseau d’agences a clairement joué un rôle dans ces résultats », analyse Aude Mouly, directrice marketing. En 2019, l’enseigne a ouvert une nouvelle agence à Nantes, et, en fin d’année, à Valence, portant ainsi le réseau à 9 sites. Et le distributeur ne compte pas s’arrêter là, puisque trois autres ouvertures sont prévues cette année, dont une en Savoie au premier semestre. Des points de ventes homogènes, aux critères standardisés, de la même manière et avec la même rigueur avec laquelle un constructeur impose ses standards à un concédant.

 

 

Cette croissance entretien un cercle vertueux pour l’enseigne, qui petit à petit, a su passer d’une start-up à une entreprise comptant aujourd’hui 150 collaborateurs. « L’atteinte d’une certaine taille et d’un certain volume de ventes permet de nous structurer et nous donne les moyens de proposer des services de qualité et à valeur ajoutée », poursuit Aude Mouly. A titre d’exemple, Oxylio a été l’un des seuls distributeurs indépendants à avancer le montant de la prime à la conversion. Ce qui n’a pourtant pas été une mince affaire à gérer, compte tenu du retard très important des remboursements par l’Etat. « C’est un engagement que nous avions néanmoins pris et une vraie valeur ajoutée pour le client. Nous l’avons donc tenu, et cela nous a beaucoup mobilisé », souligne Aude Mouly, qui s’est ainsi occupée de 1 000 dossiers l’an passé. « Si nous n’avions pas fait l’avance, nous n’aurions très certainement pas eu ce volume », reprend-elle.

 

Un niveau de services équivalent

 

L’enseigne met en effet un point d’honneur à proposer un niveau de service au minimum égal par rapport à ce qui se fait ailleurs, notamment dans les réseaux de distribution sous contrat avec des constructeurs. « Les distributeurs indépendants ont des possibilités de princing que les distributeurs classiques n’ont pas. Sans compter notre circuit décisionnel court qui nous permet d’agir vite et d’être agile dans notre fonctionnement. La réactivité et le positionnement tarifaire font partie de l’essence de notre existence. Et cela ne nous empêche pas de faire de la marge, en offrant du service et de la valeur ajoutée aux clients », conclut Aude Mouly.

 

Une volonté qui passe aussi par le perfectionnement du parcours du client en ligne. Apporter le plus de transparence possible est l’un des axes de travail principal d’Oxylio. L’an passé, l’enseigne a travaillé à la refonte complète de son site internet. A la clé, un site plus performant avec un temps de chargement plus rapide, l’ajout d’un comparateur et d’un service jusqu’ici absent, la reprise cash, sans achat de véhicule, avec un module d’estimation. Un ajout qui signe l’entrée d’Oxylio dans le business du véhicule d’occasion plus ancien, de plus en plus prisé par ces acteurs, et à juste titre.

 

« Le parc de véhicules d’occasion en France est relativement conséquent, alors pourquoi ne pas aussi nous faire connaître par ce côté-là. Il s’agit de rendre un service supplémentaire aux clients, et peut-être, par ce biais, se faire connaître par un potentiel futur acheteur », souligne Aude Mouly. Ces véhicules ne seront toutefois pas forcement recommercialisés puisque ceux de plus de six ans ou de 100 000 kilomètres seront cédés aux enchéristes. « Nous préférons nous concentrer sur notre cœur de métier », reprend la directrice marketing.

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