Skoda électrifie sa nouvelle Octavia

Pour fêter les 60 ans de l'Octavia, apparue en 1959, Skoda lui a offert une nouvelle génération. La quatrième depuis la réapparition du nom en 1992. Un modèle qui est devenu "l'âme de Skoda" selon Alain Favey, membre du directoire en charge des ventes et du marketing de Skoda Auto, à la tribune durant la présentation. Une position qui se traduit également dans les ventes avec plus de 6,5 millions d'unités écoulées depuis les débuts du modèle voilà soixante ans. En 2018 encore, l'Octavia a représenté, avec 388 231 unités, 31 % des ventes mondiales de la marque (1 253 741 unités). Cela étant, ce pilier n'a pas empêché Skoda de "saisir de nouvelles opportunités comme en témoigne la gamme actuelle de SUV qui devrait s'adjuger 40 % des ventes dans les années à venir" a souligné Alain Favey. Mais revenons sur la nouvelle Octavia.

A l'image d'une Golf, il n'est jamais simple de renouveler un modèle de cette importance. La volonté de l'équipe du design, sous la responsabilité d'Oliver Stefani, était de conserver une filiation claire, mais aussi toutes les fonctionnalités, en apportant plus d'émotion dans les lignes. La calandre devient ainsi plus verticale, la signature lumineuse plus identifiable et l'arrière gagne en robustesse. Une profonde évolution du style qui n'est rien à coté de la révolution intérieure où l'Octavia monte d'un cran avec des matériaux et une présentation de grande qualité. Une montée en gamme qui se retrouve également dans les équipements disponibles avec, entre autres, une liste d'Adas plus que complète mais aussi l'affichage tête haute, le combiné d'instrumentation digital (12,25 pouces) ou encore un écran central de 10 pouces permettant de piloter le système d'infodivertissement et les services connectés via l'application SkodaConnect.

Le lancement de cette quatrième génération se fera en deux phases. En effet, le Combi, la version break, sera lancé en premier. Alain Favey souligne, comme pour justifier cet ordre, que l'Octavia Combi est le break le plus vendu d'Europe. Dans l'Hexagone, il fera ses premiers tours de roues en février/mars 2020 alors que la berline arrivera en avril/mai. Au lancement, seulement trois mécaniques seront disponibles. Il y aura le 1.5 TSi 150 BVM (dont les émissions devraient être comprises entre 112 et 115 g/km en NEDC corrélé), le 2.0 TDi 116 BVM (de 96 à 98 g/km) et le 2.0 TDi 150 DSG (de 97 à 98 g/km). Pour les grosses nouveautés mécaniques, il faudra encore un peu de patience. En effet, à l'été 2020, apparaîtront les versions hybrides rechargeables (baptisées IV) en 204 et 245 ch pour la future RS. L'Octavia IV offrira une autonomie 100 % électrique de 55 km en cycle WLTP.

Si l'Octavia sera la deuxième PHEV de la gamme, après la Superb, la compacte va en revanche inaugurer l'hybridation légère 48V dans la gamme tchèque. Cette technologie va apparaître avec le petit 3 cylindres 1.0 TSi de 110 ch. L'offre sera ensuite complétée, à l'automne, avec les mécaniques les plus puissantes (2.0 TSi 190, 2.0 TDi 200) ainsi que par la transmission intégrale. La dernière salve de nouveautés sous le capot comptera le 1.5 TSi 150 en hybridation légère 48V ou encore le 2.0 TDi 116 en DSG. Une Octavia fonctionnant au gaz naturel (G-Tec, 130 ch) pourrait également être au catalogue français. Un atout supplémentaire, peut-être, à faire valoir auprès des professionnels qui apprécient particulièrement la berline tchèque. D'ailleurs, Skoda annonce un TCO encore plus compétitif.

Après la Scala et le Kamiq, l'Octavia est la troisième grosse nouveauté lancée en 2019. Mais Bernhard Maier, le patron de Skoda, a prévenu que le rythme n'allait pas ralentir avec 30 lancements entre 2019 et 2022. Pour lui, Skoda a aujourd'hui "le potentiel pour franchir le cap des deux millions de ventes durant la prochaine décennie."

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.