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Industrie

Le Brexit menace 15000 emplois chez les équipementiers allemands

Publié le 15 janvier 2018

Par Romain Baly
2 min de lecture
Très liés à ce marché, les équipementiers allemands pourraient être contraint de supprimer plusieurs dizaines de milliers d'emplois suite à la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE.
Bosch, Continental, ZF Friedrichshafen et une pléthore d'entreprises de taille moyenne fabriquent 18% des pièces utilisées dans la production automobile en Grande-Bretagne.

 

Selon une étude du cabinet Deloitte, la sortie britannique de l'Union européenne sans accord pourrait se traduire par la disparition de 14000 emplois chez les équipementiers automobiles allemands. "Etant donné l'énorme volume d'affaires et le haut degré d'interdépendance du secteur allemand de la sous-traitance automobile avec la Grande-Bretagne, de nombreux emplois seraient touchés en cas de Brexit dur", peut-on lire dans l'étude.

 

Les mastodontes Bosch, Continental ou encore ZF Friedrichshafen, mais aussi une pléthore d'entreprises de taille moyenne, fabriquent ainsi 18% des pièces utilisées dans la production automobile en Grande-Bretagne. Selon Deloitte, 42500 emplois sont directement ou indirectement liés au commerce avec ce marché, soit par le biais de la fourniture d'éléments de la part d'équipementiers, soit au travers de l'exportation sur ce marché de véhicules allemands.

 

La finance, secteur potentiellement le plus touché

 

Dans le cas d'une sortie de l'UE sans accord ni période de transition, la livre serait durablement affaiblie et les droits de douanes passeraient de 0% à 10%, faisant chuter le chiffre d'affaires des équipementiers automobiles allemands de 3,8 milliards d'euros, selon les calculs de Deloitte.

 

Une autre étude commandée par le maire europhile de Londres Sadiq Khan évalue à un demi-million d'emplois l'impact du Brexit sur le pays d'ici 2030. Le secteur financier pourrait à lui seul perdre près de 120000 emplois. Après la conclusion d'un accord intermédiaire sur le Brexit en décembre, le Royaume-Uni et l'UE doivent négocier cette année une éventuelle période de transition ainsi que leur future relation commerciale en matière de sécurité.

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