Valeo et Faurecia n'oublient pas le Japon

Alors que la Chine aspire une grande partie des investissements, les deux équipementiers français viennent d'annoncer de nouvelles implications au Japon. Valeo vient ainsi de signer un partenariat avec NTT Docomo, le premier opérateur de téléphonie mobile dans l'archipel, afin de "proposer des services de télécommunication et des équipements embarqués à bord des voitures connectées, notamment des services de mobilité de nouvelle génération (5G/V2X), des services digitaux destinés aux voitures connectées à un smartphone et des contrôles améliorés des équipements embarqués", indique l'équipementier dans un communiqué.

Autant de technologies (5G/V2X) qui seront indispensables au développement de la voiture autonome et connectée, dont Valeo est un acteur majeur. Les deux partenaires ont d'ores et déjà débuté leur travail avec la mise en commun de leur expertise et de leurs solutions respectives pour aboutir au plus vite au développement et la commercialisation de solutions de connectivité pour l'automobile.

Dans le même temps, à quelques jours d'intervalle, Faurecia a quant à lui annoncé l'ouverture d'un nouveau centre technique à Yokohama. "L'ouverture de ce nouveau siège et centre technique marque une étape importante dans l'histoire de Faurecia au Japon. Il est essentiel de regrouper l'ensemble de nos activités et compétences technologiques dans une nouvelle installation de pointe qui sera au plus près de nos clients. Nous avons en effet pour ambition d'étendre nos relations avec les constructeurs japonais et d'accompagner leur transformation technologique dans les domaines du Cockpit du Futur et de l'électrification", a indique Olivier Fidry, président de Faurecia Japon.

Ce nouveau site accueille les activités "seating interior" et "clean mobility", mais Faurecia compte également renforcer ses axes "nouvelle expérience à bord" et "mobilité durable" grâce à une "intimité client renforcée et à la conclusion de partenariats technologiques", explique-t-il, à l'image de celui noué avec le Kyoto Institute of Technology.