Valeo a bien terminé l'année 2020
Valeo a annoncé, jeudi 14 janvier 2021, une rentabilité opérationnelle plus haute qu'attendu au second semestre 2020 et un chiffre d'affaires en croissance au quatrième trimestre, malgré la crise sanitaire. L'équipementier a ainsi enregistré une croissance de 5,3 % de son chiffre d'affaires première monte, qui a atteint 4,2 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires total de 5 milliards d'euros lors des trois derniers mois de l'exercice, a indiqué l'entreprise dans un communiqué.
Au second semestre, "grâce à une bonne maîtrise des coûts, en particulier des dépenses de recherche-développement et des frais généraux, et de bonnes performances opérationnelles", la marge d'Ebitda (excédent brut d'exploitation) sera supérieure à 13,5 % du chiffre d'affaires, contre 12 % annoncé en octobre, précise Valeo.
"La Chine a retrouvé la croissance, mais l'Europe et l'Amérique du Nord contribuent aussi à ces résultats", a indiqué à l'AFP Jacques Aschenbroich, PDG de Valeo. L'équipementier français avait brûlé plus d'un milliard d'euros au premier semestre, mais s'est redressé au deuxième : le flux net de trésorerie devrait atteindre un niveau supérieur à 1,3 milliard d'euros au deuxième semestre, soit le double du chiffre attendu.
Lire aussi : Jacques Aschenbroich, Valeo : "Tout faire pour que le commerce continue"
Pour l'ensemble de l'année 2020, "malgré la profonde crise de la Covid, Valeo aura généré un flux net supérieur à 275 millions d'euros", indique le groupe. "Les équipes ont fait un travail remarquable de contrôle des dépenses, des investissements, des frais de recherche et développement", a souligné Jacques Aschenbroich.
Pour s'adapter à la chute des ventes provoquée par la crise sanitaire, Valeo a supprimé 12 000 postes dans le monde au premier semestre, dont près de 2 000 en France, notamment des intérimaires. Avec la reprise, les effectifs sont revenus au niveau de fin 2019, a précisé Valeo.
Le groupe doit publier ses résultats financiers 2020 définitifs et ses perspectives 2021 après son conseil d'administration du 18 février prochain. L'équipementier est touché comme de nombreux constructeurs automobiles par la pénurie de semi-conducteurs engendrée par la pandémie. "On travaille énormément dessus et on arrive à livrer nos clients pour l'instant", a précisé le PDG. (avec AFP)