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Industrie

Stations-service : rien n’est réglé pour le CNPA

Publié le 16 septembre 2015

Par Armindo Dias
2 min de lecture
L’organisation patronale attend de connaître les critères d’utilisation de l’enveloppe de 12,5 millions d’euros que le Gouvernement a décidé de débloquer en 2016 en faveur des stations-service dans le cadre du Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (Fisac).
L’organisation patronale attend de connaître les critères d’utilisation de l’enveloppe de 12,5 millions d’euros que le Gouvernement a décidé de débloquer en 2016 en faveur des stations-service dans le cadre du Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (Fisac).

La prudence reste d’actualité au CNPA en ce qui concerne l’enveloppe exceptionnelle de 12,5 millions d’euros que le Gouvernement a décidé de débloquer en 2016 en faveur des stations-service dans le cadre du Fisac. En effet, si l’organisation patronale s’est félicitée de cette annonce, faite à l’occasion d’un comité interministériel aux ruralités, elle a aussi souligné que cette solution se devait d’être précisée, estimant que près de la moitié des dossiers qui avaient été déposés au CPDC ne pourraient être traités (le Comité professionnel de la distribution de carburants a été dissout en juin dernier et les aides sont normalement accordées depuis via le Fisac).

"Le Fisac n’est pas compétent pour les demandes d’aides à la fermeture (aides sociales et aides à la dépollution), qui relèvent pourtant d’un enjeu écologique majeur", explique le CNPA. Sans solution pérenne, l’organisation patronale estime donc logiquement qu’il faudra s’attendre à un nombre important de fermetures. A noter par ailleurs que le CNPA souhaite que les services de l’automobile soient associés à la démarche initiée en début d’année par le Gouvernement afin de déployer un réseau national d’infrastructures de recharge VE. Cette démarche repose notamment sur un dispositif d’aides qui a déjà donné lieu à la validation de quatre dossiers régionaux et trente-trois dossiers départementaux.

"Ce sont 13229 points de charge qui devront être installés avant le 31 décembre 2017 grâce à un accompagnement de l’Etat de près de 40 millions d’euros", a précisé le Gouvernement lors du comité interministériel aux ruralités. Avec des initiatives portées par des groupes tels que Bolloré et la Compagnie nationale du Rhône (CNR), il s’agit de faire en sorte qu’il y ait à terme au moins un point de charge public tous les 50km en France.

Les territoires type bourgs-centres pourront en outre mettre en place des plates-formes de mobilité, solutions de mutualisation de déplacements terrestres qui permettront d’offrir des solutions de déplacements à tous les habitants. Lors du comité interministériel aux ruralités, l’Etat a aussi annoncé qu’il allait cofinancer cent plates-formes de mobilité avec les collectivités qui le souhaitent. "Ces plates-formes permettront d’offrir une offre centralisée et adaptée aux besoins de chacun, et elles seront associées aux dispositifs locaux de transports spécifiques d’ores et déjà mis en place sur les territoires", a noté ici le Gouvernement.

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