S’installer en Inde n’est pas chose aisée
Cet éditeur de logiciels de tests y a ouvert une filiale courant 2008 (Smartesting rassemble une trentaine de collaborateurs et compte, entre autres clients, les groupes Renault, Airbus et Accenture). “Ceux qui cherchent à s’y installer doivent être patients, respecter les organisations en place et comprendre les enjeux économiques”, résume Stéphane Werba, le directeur général en charge du développement de Smartesting. Et rien d’étonnant si cette jeune société a cherché, elle aussi, à ouvrir une filiale en Inde, en l’occurrence à Bangalore.
Travailler pour le groupe Tata
“Nous avons décidé de nous y installer car il y a là-bas beaucoup de donneurs d’ordres qui officient pour des multinationales”, poursuit Stéphane Werba. Ce dernier ne néglige pas pour autant les entités locales, ces dernières représentant même l’un des nouveaux axes de développement de Smartesting. “Nous comptons désormais nous attaquer aux acteurs locaux, précise Stéphane Werba. Nous n’excluons donc pas de travailler à terme pour le groupe Tata.” Smartesting comptera bientôt cinq collaborateurs sur son site indien, l’éditeur ayant également prévu d’ouvrir une filiale aux Etats-Unis courant 2011 (cette nouvelle ouverture sera financée en partie via la quatrième levée de fonds de 2 millions d’euros à laquelle a procédé récemment la société auprès de ses partenaires historiques I-Source et Siparex). “Nous visons la rentabilité sur la fin 2011”, conclut le directeur. Sa filiale indienne pourrait y participer à elle seule à hauteur de 20 ou 25 % !
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