Shell fait sa révolution

Traditionnellement, le secteur du lubrifiant (et des additifs) est l’un de ceux qui s’en remettent le plus au terme “révolutionnaire” pour qualifier l’arrivée d’une nouvelle technologie. Pas toujours employé à bon escient, ce terme prend toutefois sa véritable signification avec l’introduction de la nouvelle gamme Shell Helix.

En effet, dans le cas du pétrolier à la célèbre coquille, il n’est pas vain d’avancer que celui-ci révolutionne les huiles moteurs synthétiques en combinant deux technologies, à savoir sa nouvelle technologie brevetée Shell PurePlus et sa technologie exclusive de nettoyage actif Shell Active Cleaning Technology.

Pour ce qui est de la première, selon nos sources, d’autres pétroliers y travailleraient également depuis un moment, sans pour autant s’engouffrer dans cette voie. C’est notamment le cas d’ExxonMobil, qui préfère s’en remettre aux PolyAlphaOléfines (PAO), à l’origine de l’élaboration de ses huiles de synthèse…

Concrètement, la technologie Shell PurePlus a nécessité un investissement de 20 milliards de dollars sur cinq ans, dont une bonne partie pour le site de production du Qatar, avec à la clé pas moins de 3 500 brevets déposés. Elle est issue d’un procédé innovant (dénommé GTL pour Gas-To-Liquids), qui consiste à convertir du gaz naturel en huile de base ayant des propriétés intrinsèques supérieures à celles des huiles de bases minérales ou hydrocraquées de groupe 2 ou 3 produites de manière “classique”. En d’autres termes, l’huile de base GTL de groupe 3 obtenue se révèle d’une grande pureté, qui plus est avec des coûts de production moindres.

Conçue à base d’agents nettoyants actifs, la technologie Shell Active Cleaning permet quant à elle à l’huile moteur Shell Helix de nettoyer les moteurs afin d’éviter l’accumulation d’impuretés qui se transforment en boues.

Un meilleur profil Fuel Economy

Bref, la combinaison des deux technologies permet à la nouvelle gamme Shell Helix Ultra d’élever son niveau de performances tant en termes de viscosité à basse température qu’à haute température. En fait, elle offre un meilleur profil “Fuel Economy”, avec en sus une basse teneur en soufre tout en garantissant une plus grande résistance au cisaillement, un facteur de diminution de l’usure. En outre, elle dispose d’une volatilité plus faible. En effet, celle huile s’évapore moins, avec à la clé une moindre consommation de lubrifiant. Enfin, la technologie PurePlus renforce la stabilité de la viscosité dans le temps, par le biais d’une moindre oxydation (saturation à quasi 100 %, dans le jargon). Un avantage certain, dans la mesure où l’oxygène et les températures élevées dégradent les molécules d’huile, avec pour conséquence un épaississement de celle-ci.

Evidemment, la gamme Shell Helix Ultra répond aux toutes dernières spécifications industrielles, à savoir API SN, Ilsac GF-5, Dexos 1 et 2. Comportant de nouveaux grades de viscosité (0W-20 et 0W-30), elle bénéficie également des nouvelles approbations Mercedes, Ford, Honda et PSA Peugeot Citroën, celles-ci s’ajoutant à une liste déjà longue dans laquelle figure en bonne place Ferrari.

Au-delà de la formulation, adaptée à la fois aux moteurs essence et Diesel, le packaging a également été modernisé pour que le client (et aussi le professionnel/prescripteur) puisse se faire une meilleure idée des caractéristiques du produit, et ce rapidement. Dans ce registre, si la surface de l’étiquette est désormais brillante et métallisée afin de renforcer le positionnement Premium de la gamme, la “navigation” a été repensée avec, notamment, une meilleure visibilité de la viscosité, une qualité d’huile clairement indiquée.