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Industrie

OilFactory : le lubrifiant en ligne !

Publié le 18 juin 2014

Par Marc David
8 min de lecture
A l’instar du pneumatique, le lubrifiant dispose désormais d’un site de vente en ligne dédié exclusivement aux professionnels. Et ainsi naquit OilFactory.
La page d’accueil automobile donne déjà une idée précise des partenaires pétroliers.

Plus de dix ans après le pneumatique, le lubrifiant a désormais son site de vente en ligne B-to-B. L’initiative, probablement attendue des professionnels, est à mettre au crédit de Laurent Barlesi, personnage incontournable du monde du sport automobile pour avoir notamment présidé aux destinées de la marque Elkron, partie prenante dans le Championnat de France de Formule Ford avec trois titres, résultat de la création du “Volant Elkron à Montlhéry”, sans parler de l’aventure F1 avec Larrousse.

Bref, en connaisseur avisé du marché et de l’automobile en général, notre homme a donc fondé (en juin 2013) OilFactory, s’appuyant sur le fonds d’investissement suisse Tiberius Invest. “Il fallait proposer un système qui permette à nos clients d’avoir des délais de livraison identiques à ceux des distributeurs-grossistes, explique Laurent Barlesi, président de OilFactory. Figure ensuite l’aspect coût, que nous avons essayé de réduire au maximum. Nous achetons par camions entiers les produits auprès des centres de production en nous appuyant sur la logistique du groupe Kuehne+Nagel, et n’avons pas de force commerciale à rémunérer. Des avantages qui nous permettent d’offrir à un MRA des produits de 15 à 20 % moins chers que ceux proposés par ses fournisseurs habituels.”

Partant de là, ce site e-commerce se veut multicarte, dans la mesure où il s’adresse aux garagistes (concessionnaires, agents et MRA), aux transporteurs, aux agriculteurs et aux professionnels de la petite industrie et engins de chantiers. Si l’objectif à court terme (dans les douze mois) est de séduire au moins 700 clients, il est surtout de faire en sorte que les professionnels de l’automobile comptent pour 70 % de la clientèle. “Obtenir 3,5 % du marché dans les cinq ans serait une belle réussite”, confie Laurent Barlesi. Un marché de l’auto estimé entre 1,2 et 1,4 milliard d’euros, soit dit en passant.

Des produits bénéficiant des homologations constructeurs

Evidemment, pour se donner les moyens de ses ambitions, Laurent Barlesi a su convaincre cinq partenaires spécialistes des lubrifiants dans le secteur Premium, à savoir BP, Eni, Mobil, Petronas et Texaco, ceux-ci pesant quelque 18 % de parts de marché avec une offre de plus de 500 références. Quel que soit le véhicule, et ceci 24h/24, le professionnel trouvera dans l’offre OilFactory un produit bénéficiant de l’homologation constructeur correspondant. Sur le plan pratique, plusieurs conditionnements sont proposés : 1 litre, 5 litres, 60 litres, fûts et IBC (1 000 litres). En fait, le volume minimum de commande est de 180 litres, soit une demi-palette, sachant que les frais de livraison deviennent gratuits au-delà de 600 litres.

Bien sûr, le paiement en ligne est totalement sécurisé. Le professionnel peut régler immédiatement sa commande par carte bancaire s’il le souhaite, ou bénéficier d’un paiement différé (jusqu’à cinquante-huit jours), grâce à la carte Business Gold d’American Express. Une fois la commande finalisée en ligne, la livraison est effectuée en soixante-douze heures sur la France métropolitaine.

Une large palette de produits annexes, tel l’AdBlue

A noter que le site Web offre également une large palette de produits annexes en plus des huiles, tels des liquides de refroidissement et lave-glaces (sous la marque Diframa), des pistolets de graissage et pompes (sous la marque Samos), sans oublier l’AdBlue, solution utilisée par les véhicules équipés de la technologie SCR, à commencer par les PL.

Maintenant, quelle motivation pour les partenaires pétroliers ? Responsable marketing au sein de Petronas Lubricants France SAS, Sophie-Anne Sabatte apporte une réponse : “Nous sommes ravis de participer à cette aventure, dit-elle. Nous diffusons nos produits sur tous les canaux de distribution et nous ne pouvions pas ne pas être présents sur un tel site, d’autant que le marché en ligne est amené à se développer chez les professionnels.” Propos assez proches chez BP/Castrol : “En tant qu’acteur de référence du marché, nous ne pouvons pas être absents de ce marché si nous voulons maintenir nos positions demain”, confesse un porte-parole de la société.
 

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FOCUS - Profits en hausse pour Fuchs

Avec une croissance organique de 4 % et ceci en dépit des effets de change négatifs, le groupe Fuchs Petrolub SE a enregistré en 2013 une augmentation de ses ventes de 0,7 %, à 1,819 million d’euros. Le leader mondial des IG, qui emploie près de 4 000 personnes réparties sur 70 sociétés (dont Fuchs Lubrifiant France SA), a également connu une augmentation de ses profits après impôts de 5,6 %, à 218,6 millions d’euros.

Il faut savoir que, l’an passé, Fuchs Petrolub a investi près de 73 millions d’euros, contre 71,4 millions en 2012. Les investissements les plus importants en biens, équipements et usines ont été réalisés en Chine. Dans ce cadre, la nouvelle unité de production de Yingkou, dans le nord-est de la Chine, a été inaugurée fin octobre. Un autre investissement d’importance a été réalisé près de Chicago, à Harvey, dans la mesure où l’unité de production a été agrandie et modernisée de manière significative. Une troisième étape essentielle a été l’ouverture d’un site de production au sud-ouest de Moscou ainsi que l’avancement d’un projet de construction d’un autre site au Brésil au cours de l’année. “Le fait que le groupe Fuchs soit bénéficiaire depuis un bon moment lui permet d’investir sur ses fonds propres, ceci avec l’objectif d’aller chercher de nouveaux marchés dans les pays émergents”, indique Jérôme Bertin-Lebret, responsable marketing au sein de Fuchs Lubrifiant France SA. Enfin, des investissements significatifs ont été également alloués à des infrastructures existantes en Allemagne et en Australie, en vue de les moderniser.

Maintenant, pour ce qui est des perspectives 2014, le spécialiste des lubrifiants anticipe une croissance organique ainsi qu’une augmentation de ses bénéfices dans la même lignée qu’en 2013, ceci sur la base de prévisions d’une croissance soutenue de l’économie mondiale. A voir !

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FOCUS - Total Lubrifiants plébiscite la proximité

Dans le contexte baissier de 2013, Total Lubrifiants s’en est plutôt bien sorti avec une régression nettement inférieure à celle ressentie par le marché et, surtout, le gain d’un point en termes de part de marché, consolidant ainsi sa position de leader grâce à l’addition des volumes réalisés par ses deux marques Total et Elf. “C’est le résultat de plusieurs éléments, à commencer par l’attractivité des marques et leur notoriété toujours très forte en France, celles-ci étant soutenues par des partenariats constructeurs également très forts, à savoir PSA pour Total et Renault pour Elf, explique Thierry Gourault, directeur lubrifiants au sein de la direction lubrifiants France de Total. En plus, la fin 2013 et le début 2014 ont été marqués par le lancement de la nouvelle gamme Elf sous le patronyme “Evolution”, avec notamment un relooking, une structure de gamme bien plus lisible pour le client.” En outre, par comparaison avec la proche concurrence pétrolière, l’un des points de différenciation de la branche lubrifiants de Total réside au niveau de la présence terrain très forte par le biais de ses trois forces de vente (135 personnes) dédiées à ses trois segments de marché, soit le commerce et la réparation automobile, la grande distribution et le secteur des professionnels (transports, TP, agriculture, etc.), le tout avec un centre d’appel clientèle basé à Nantes et un service technique parisien. Bref, une philosophie allant d’ailleurs à l’encontre de celle relative au nouveau site de vente en ligne OilFactory (voir ci-contre) ! “Cette proximité avec le client contribue pour beaucoup à notre performance sur le marché, considère Thierry Gourault. A notre démarche s’ajoute également notre positionnement très marqué sur les produits Fuel Economy, que ce soit sur le VL ou sur les segments professionnels tels les transports, notamment dans le cadre d’une recherche d’économie sur le poste carburant.” Un positionnement qui ne date pas d’hier, faut-il le rappeler.

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FOCUS - Programme d’Atelier Havoline

On le sait, dans les ateliers de réparation ou autres points de vente tels que les stations-service ou les centres-autos, pouvoir renseigner rapidement le client sur l’huile qui convient à son véhicule demeure la clé du succès. Une démarche qui s’applique évidemment également à l’appoint. Or, à ce sujet, le constat est sans appel. Une étude indépendante commanditée par Chevron Lubricants démontre que seulement 14 % des automobilistes se voient proposer un bidon d’appoint d’un litre à la suite de la révision de leur véhicule.

Aussi, sous sa marque ombrelle Texaco, Chevron propose désormais son programme d’atelier Havoline permettant aux distributeurs de la marque et aux ateliers indépendants d’identifier le potentiel de ventes additionnelles (y compris les additifs et autres liquides de refroidissement). Dans la pratique, les ateliers participants ont accès à des outils didactiques, à un DVD de formation, à des promotions, à l’offre complète des huiles moteur Texaco Havoline (en particulier les toutes nouvelles huiles Havoline Ultra 0W-30 et 0W-20) et aux produits annexes correspondants, à la PLV, aux objets publicitaires et aux kits d’entretien. L’accès au portail en ligne, intégrant un moteur de recherche très performant, permet quant à lui de trouver rapidement la bonne référence d’huile moteur avec à la clé un gain de temps significatif. “En Europe, plus de 250 ateliers participent d’ores et déjà à notre programme d’atelier Havoline, lancé au dernier trimestre 2012, indique Renaud Van der Haegen, responsable distribution France et Europe de l’Ouest. Nous avons commencé à proposer ce programme à nos distributeurs en France, qui montrent un grand intérêt pour cet outil, sachant que notre objectif est de les aider dans la fidélisation de leurs clients et dans la prospection.” Ainsi, selon lui, le programme offre de réelles possibilités de croissance de chiffre d’affaires.
 

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