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Industrie

Mov'eo défend son bilan 2006-2011

Publié le 7 novembre 2011

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Le pôle de compétitivité, dédié à la R&D en automobile et transports publics, a rappelé le nombre de projets qui ont été labellisés et financés depuis sa création en 2006. Par ailleurs, les pôles de compétitivité vont prochainement être audités.
Le pôle de compétitivité, dédié à la R&D en automobile et transports publics, a rappelé le nombre de projets qui ont été labellisés et financés depuis sa création en 2006. Par ailleurs, les pôles de compétitivité vont prochainement être audités.

Mov'eo n'a pas été inactif depuis sa création courant 2006. C'est ce qu'a tenu à rappeler récemment le président de Mov'eo Ile-de-France, l'une des trois composantes régionales du pôle de compétitivité avec celles présentes dans les régions de Basse-Normandie et de Haute-Normandie. "Nous sommes très engagés auprès des PME-PMI", a aussi tenu à faire savoir Gilles Michel. Pour preuve : parmi les 186 adhérents à Mov'eo Ile-de-France, il y a pas moins de 99 PME. Toutes régions confondues, elles étaient au nombre de 159 à la fin septembre 2011, soit beaucoup plus que les grandes entreprises (76), les centres de recherche et de formation (51), les institutions publiques et privées (21), les collectivités territoriales (7) et enfin les membres de droit (5). Surtout, depuis sa création, le pôle de compétitivité a labellisé 255 projets de R&D dont 130 qui ont bénéficié d'une aide des pouvoirs publics à hauteur de 216 millions d'euros.

La problématique du financement

 Il a par ailleurs labellisé quatre projets dits Territoriaux & Structurants (TS) : le Centre de Recherche sur les Technologies Plastiques (CRTP), le Campus Industriel d'Innovation et de Recherche Appliquées aux Matériaux (CIRIAM), le Campus Intégration Systèmes Embarqués (CISE) et enfin le cluster à dimension internationale Mov'eoTec.

Bref, autant de centres de compétences susceptibles d'aider les entreprises françaises à s'adapter aux nouvelles formes de mobilité mais aussi de soutenir quelque peu l'activité en France. "Les pôles de compétitivité doivent se "plugger" sur de nouveaux canaux de financement, a néanmoins prévenu Jean-Hervé Lorenzi, le président du Cercle des Economistes et président du conseil de surveillance de la société Edmond de Rohschild. Ils ne recevront plus deux fois 1,5 milliard d'euros." Jean-Hervé Lorenzi estime que nous entrons dans une période économique difficile et que le principal défi des opérateurs - tant privés que publics - sera le financement. Il considère aussi que de tous les grands pays industrialisés, c'est la France qui a perdu le plus de parts de marché sur la période 2000-2010.

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