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Industrie

Michelin se réjouit de l'électrification des véhicules

Publié le 3 décembre 2019

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le manufacturier français estime que l'électrification du parc est un atout pour lui car ses pneus sont en adéquation avec les impératifs demandés par ces véhicules, notamment en termes de résistance au roulement et d'endurance.
Florent Menegaux, le patron de Michelin.

 

"L'électrification des parcs automobiles, assez inéluctable pour atteindre les seuils exigés en matière d'impact CO2, est très bénéfique à Michelin", a souligné Florent Menegaux, le patron du manufacturier français, qui visitait l'usine des Gravanches, spécialisée dans les pneus haut de gamme. Une usine clermontoise qui emploie 750 personnes et qui a mis en place un procédé lui permettant de ne plus émettre de CO2 depuis novembre 2019.

 

Un véhicule électrique est en effet "très sollicitant pour le pneu". "Si vous maîtrisez sa résistance au roulement, vous diminuez la consommation d'énergie et vous augmentez l'autonomie de la batterie" électrique, a-t-il détaillé. Quant aux voitures hybrides, "c'est encore mieux" car elles nécessitent "des pneus beaucoup plus endurants, beaucoup plus résistants et Michelin depuis l'origine fait cela", selon lui. "Donc, tout ce qui concerne les nouvelles réglementations est très favorable à Michelin", a-t-il assuré, ajoutant que la part de marché du groupe "sur ce type de véhicules est plus importante que sur les autres véhicules".

 

Le président est également revenu sur la fermeture du site de la Roche-sur-Yon (Vendée) annoncée en octobre 2019, "la décision la plus difficile [qu'il ait eu] à prendre". "C'est une décision qui n'est pas liée strictement à un diagnostic. C'est une évolution sur plusieurs années où on arrive dans une impasse", sur un site qui"n'a pas la performance économique attendue".

 

"Ce n'est pas une généralité pour l'ensemble des sites" qui "sont tous engagés dans un processus de diagnostic". "Vous dire ce qui va se passer dans le futur ? Je ne suis pas devin ; il y a beaucoup de circonstances, notamment des circonstances de marché, qu'on ne maîtrise pas", a-t-il relevé. "Notre objectif ce n'est pas de fermer tous les sites", mais "de développer Michelin et faire croître Michelin", a-t-il ajouté. (avec AFP).

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