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Industrie

Michelin fait cause commune avec la FIA

Publié le 7 octobre 2011

Par Marc David
2 min de lecture
Dès maintenant et pour les deux prochaines années, Michelin et la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) ont signé un accord de partenariat pour développer de nouvelles actions en faveur d’une mobilité plus sûre.
Dès maintenant et pour les deux prochaines années, Michelin et la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) ont signé un accord de partenariat pour développer de nouvelles actions en faveur d’une mobilité plus sûre.

Michelin et la FIA viennent de signer un accord de partenariat visant à développer de nouvelles actions en faveur d’une mobilité plus sûre, durable et respectueuse de l’environnement. Cette collaboration se concrétise à travers trois politiques. Il y a d’abord l’amélioration de la sécurité routière, notamment via des actions de sensibilisation des jeunes et futurs automobilistes dans le monde entier. Dans cette optique, Michelin devient partenaire officiel au niveau international de la campagne "FIA Action for Road Safety", un programme visant à soutenir le lancement de la Décennie d’Action pour la sécurité routière initiée par l’ONU avec, pour objectif, de sauver 5 millions de vie dans les dix prochaines années. La mise en place de ce partenariat se situe dans le prolongement du programme Rosype (Road Safety for Young People in Europe) initié par Michelin en 2009 en partenariat avec la Commission européenne et dont le but est de sensibiliser 70 000 jeunes dans 15 pays européens d’ici à 2012.

Le deuxième point concerne le développement d’innovations en matière de pneumatiques dans le cadre de la compétition automobile au profit d’une meilleure utilisation routière. Ainsi, dans le domaine technique et ce dans le cadre du nouveau règlement du WRC pour la saison 2012, Michelin s’engage à augmenter de façon significative la durée d’utilisation de ses pneumatiques. Une mesure qui, en d’autres termes, débouche inéluctablement sur un gros travail sur l’architecture (empreinte au sol…) et éventuellement sur l’utilisation d’un mélange de gomme plus dur (dans ce cas, au détriment de la performance). Parallèlement, le nombre de pneus, de 36 en moyenne actuellement, sera réduit de 15 à 20 % en fonction du rallye.

Le troisième point, lié au précédent, concerne l’environnement. Ici, il s’agit de trouver de nouvelles solutions pour réduire l’empreinte environnementale de la mobilité au quotidien et ce, au travers de la compétition. Dans cette optique, la FIA et Michelin s’appuieront sur un réseau d’experts pour mesurer et cartographier l’empreinte environnementale du WRC. Bref, plus globalement, les deux partenaires mènent d’ores et déjà des réflexions sur les actions à réaliser en 2012 et 2013.

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