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Industrie

Michelin dans les clous

Publié le 21 avril 2017

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Avec un CA en hausse de 9,9% durant le premier trimestre, le manufacturier français confirme ses objectifs annuels

 

(AFP)

Michelin a confirmé ses objectifs annuels après avoir enregistré une hausse de 9,9% de ses ventes au premier trimestre, imputée entre autres par le fabricant français de pneumatiques à l'anticipation d'une hausse des tarifs début avril. Le chiffre d'affaires du groupe a atteint 5,57 milliards d'euros de janvier à mars, détaille le document diffusé jeudi soir.

 

La principale activité de l'entreprise, les ventes de pneus destinés aux voitures de tourisme et aux camionnettes, a enregistré une augmentation de 10,5% de son chiffre d'affaires sur la période, à 3,2 milliards d'euros. La progression des ventes de la branche poids lourds a été moins marquée, de 6,1%, à 1,52 milliard d'euros. Les autres activités (pneus de machines agricoles, deux-roues, avions, cartes, guides...) ont quant à elles grimpé de 14,9%, à 848 millions d'euros.

 

Tout compris, les volumes (en tonnes) ont progressé de 7,3% par rapport au premier trimestre 2016, une évolution qui "correspond aux achats de pneus du groupe en anticipation des hausses de prix annoncées pour le 1er avril, ainsi qu'à la poursuite du rebond de l'activité minière", note Michelin.

 

Le groupe a modifié ses tarifs sur certains marchés afin de prendre en compte l'impact de la hausse des matières premières, estimée à ce stade à environ moins 900 millions d'euros sur l'année. Michelin a aussi profité au premier trimestre d'un impact favorable des taux de change, à hauteur de 2,5%, et de l'intégration à compter du deuxième trimestre 2016 de BookaTable, à hauteur de 0,1%.

 

Pour l'ensemble de l'année, "l'évolution des marchés de pneumatiques devrait rester voisine des tendances observées sur la fin de 2016, en particulier avec la reprise des ventes de pneumatiques pour les compagnies minières", anticipe l'entreprise. "Le premier semestre devrait concentrer l'essentiel de la croissance du fait des achats d'anticipation déjà constatés en amont des hausses de prix, tandis que le second semestre bénéficiera de l'amélioration de rentabilité issue de ces hausses", estime le groupe.

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