Mérignac, le “benchmark” de Volkswagen
Pour assurer la formation des réparateurs agréés du Sud et de l'Ouest de l'Hexagone, le groupe VW a construit un nouveau centre de formation près de Bordeaux. Ce bâtiment, ultra moderne, est géré de la conception à l'administration...
Pour assurer la formation des réparateurs agréés du Sud et de l'Ouest de l'Hexagone, le groupe VW a construit un nouveau centre de formation près de Bordeaux. Ce bâtiment, ultra moderne, est géré de la conception à l'administration...
...par l'organisme ESG France. Il dispose de salles et d'un outillage dernier cri, afin d'optimiser le travail en concession.
Et de trois ! Après l'ouverture l'année dernière du centre de formation à Lyon Saint-Priest, un dernier site ultra moderne a été inauguré l'été dernier à Mérignac, près de Bordeaux. Le groupe Volkswagen dispose aujourd'hui, avec le siège social de Villers-Cotterêts, de trois centres de formation pour les réparateurs agréés du groupe. En Gironde, la conception et l'administration du centre ont été confiées à l'organisme de formation ESG France qui dirige, depuis plusieurs années, des centres de formation pour General Motors, Ford ou Jaguar-Land Rover. Le groupe VW entend couvrir tout le territoire national : "Nous avons choisi ce site afin que tous nos réparateurs puissent accéder à un centre de formation en moins de 2 h 30 en voiture ou en train", explique Bruno Lavoisier, responsable de la formation services et techniques. Le but est de réduire les coûts pour le réseau et les réparateurs agréés : jusqu'à présent, le montant du déplacement pouvait atteindre 50 % du coût de la formation. Ainsi, le centre de Mérignac doit couvrir l'ensemble des besoins du Sud et de l'Ouest de la France où seraient répartis 200 réparateurs agréés des marques du groupe, soit 25 % des besoins de formation au niveau national. "Auparavant, nous avions du mal à faire venir ces réparateurs sur Villers-Cotterêts et nous observions quelques déficiences sur le plan technique", note Bruno Lavoisier. Le mal sera réparé puisque Volkswagen et ESG France ont mis à la disposition des stagiaires un outillage des plus high-tech. Sur les huit salles, toutes climatisées, trois sont équipées de ponts élévateurs et d'un kit complet de dernière génération pour les cinq marques, avec notamment un banc de géométrie à technologie laser. "Des outils de diagnostics, système informatique avec Elsa (outil de documentation technique du constructeur, NDLR)… Ce centre est le benchmark de Volkswagen", résume Christophe Huchet, chef de projet chez ESG France.
FOCUSLe centre en chiffres • 90 stagiaires par jour |
90 stagiaires par jour
Pour assurer la formation sur les services, le bâtiment abrite une réception intégrée : une salle qui permet en conditions réelles de voir les différentes phases de l'accueil client. Le site présente également des zones de stockage pour les véhicules. "Il s'agit de présenter, dans les meilleures conditions, toutes les innovations technologiques pour que les réparateurs puissent s'équiper et accélérer leur production, en plus, ce genre d'outillage motive souvent les employés d'une équipe", commente Bruno Lavoisier. Au total, 90 stagiaires sont accueillis quotidiennement, pour des sessions de formations de 2 à 5 jours selon les spécialités professionnelles. A la fin de la formation, les stagiaires sont soumis à un questionnaire pour contrôler leurs connaissances, avant de se voir remettre un certificat de stage. L'encadrement est assuré par une équipe de formateurs ESG, de cinq personnes, à temps complet. "Ce centre de formation témoigne de notre capacité à proposer aux clients des solutions complètes, allant de la recherche d'un site en passant par l'élaboration du cahier des charges et le financement jusqu'à l'exploitation du bâtiment", se félicite Olivier Nass, directeur général d'ESG France. L'organisme de formation a suivi les consignes du groupe et propose aux stagiaires d'évoluer dans un bâtiment équipé de mobilier dernier cri : du hall d'entrée aux salles de cours, "tout a été pensé pour refléter une image de modernité et de prestige", intervient Bruno Lavoisier, qui n'a pas souhaité communiquer sur le montant des investissements. Quant à la rentabilité du projet… Il affirme qu'il n'y a pas "d'objectifs précis" et qu'il compte sur "l'image de qualité et de haute technicité" qui permettrait aux réparateurs agréés, à terme et avec les nouveaux outillages étudiés en formation, de vendre une quantité supérieure de véhicules.
Pour l'instant, le centre Bordelais semble sur la bonne voie, à en juger par les résultats qui font état d'un record d'inscriptions lors de la première session de formation.
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