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Industrie

L'écotaxe PL inquiète toujours le CNPA

Publié le 14 janvier 2014

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Si sa date d'entrée en vigueur n'a pas encore été décidée, la branche VI de l'organisation professionnelle souhaite que son mode de fonctionnement soit complètement revu, notamment afin de favoriser l'adoption de véhicules répondant à la norme Euro 6. Les carnets de commandes des professionnels sont aujourd'hui au plus bas.

Les professionnels de la vente et de l'après-vente de camions ainsi que d'utilitaires ne désespèrent pas de modifier le mode de fonctionnement de l'écotaxe PL. Ceux qui font partie de la branche VI du CNPA font en tout cas partie de ceux-là. Ils souhaitent toujours que l'exécutif procède à des aménagements afin qu'elle soit le moins dommageable possible, à la fois pour les chargeurs et pour toutes les entités impliqués dans la vente et l'après-vente de camions en France.

"Nous aimerions notamment que soit mises en place des aides – directes ou non – à l'acquisition de véhicules répondant à la norme anti-pollution Euro 6", illustre Jacques Bruneel, le président de la branche VI du CNPA. D'après ce responsable, cela permettrait à la fois de rajeunir le parc français de poids lourds et de soutenir la production française (l'âge moyen du parc français de poids lourds est passé de 5,1 ans en 2009 à 6,7 ans en 2013 et la filière amont de la filière poids lourds fait travailler quelque 160000 personnes aujourd'hui en France). "Sont aussi envisageables des incitations à l'achat de camions hybrides, électriques ou fonctionnant au GNV", poursuit Jacques Bruneel.

Epargner les opérations effectuées avec un certificat "W Garage"

L'autre point sur lequel la branche VI de l'organisation professionnelle souhaite voir évoluer les choses est l'assujettissement des essais et réparations de poids lourds à l'écotaxe PL. "Ces déplacements n'ont pas pour objet d'exploiter les véhicules et de les utiliser pour le transport de marchandises", souligne le président de la branche VI du CNPA. L'organisation souhaite donc que soient exclues de la taxe poids lourds toutes les opérations effectuées avec un certificat "W Garage". "Appliquer la taxe poids lourds aux véhicules avant leur immatriculation ou pendant leurs essais et réparation serait par ailleurs source de confusions administratives et de nombreux contentieux entre les professionnels de la route", relève Jacques Bruneel.

Le secteur n'a en outre pas vraiment besoin de ça, même si le chiffre d'affaires des professionnels du VI a bondi de 18% en VN au quatrième trimestre 2013, selon le dernier baromètre du CNPA (+5% en VO)."Les carnets de commandes des professionnels du véhicule industriel sont aujourd'hui quasiment vides", conclut Jacques Bruneel. Plus de 43000 VI ont été vendus l'an dernier en France.

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