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Industrie

Le gouvernement ne lâche pas le dossier Bridgestone

Publié le 18 septembre 2020

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a assuré que l'Etat ne laisserait pas tomber aussi bien les élus locaux que les salariés de Bridgestone. Le manufacturier compte fermer, en 2021, l'usine de Béthune où travaillent 863 salariés.
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, sera sur le site Bridgestone lundi 21 septembre 2020.

 

"On ne laissera pas tomber les élus, on ne laissera pas tomber les salariés", a déclaré la ministre du travail Elisabeth Borne, vendredi 18 septembre 2020 sur Sud-Radio, confirmant qu'elle se rendrait lundi sur le site de Bridgestone à Béthune avec la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher pour les "rencontrer" et "voir ce qu'on peut faire, quelles sont les prochaines étapes".

 

"Il y a une mobilisation absolue pour ce site", a assuré sur Europe 1 le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal qui "croit à la pression politique" et souligne "une forme de concorde politique autour de ce dossier", assurant travailler "main dans la main" avec Xavier Bertrand, le président de la région. "On va tout faire pour trouver un avenir pour ces salariés", a-t-il ajouté en regrettant toutefois que "le dialogue social n'a(it) pas été au rendez-vous dans cette entreprise".

 

"Cette annonce, elle est brutale, elle est extrêmement choquante ; annoncer la fermeture d'un site qui emploie aujourd'hui 863 salariés sans aucune étude alternative ça n'est pas responsable", a déploré Elisabeth Borne, disant attendre de l'entreprise "qu'elle assume ses responsabilités, qu'elle regarde tous les scénarios".

 

"Il y a des outils très puissants qui sont mis en place par l'Etat", a souligné la ministre, en citant "l'activité partielle longue durée qui permet de protéger les emplois", et d'autres qui permettent, "dans le cadre du plan de relance", de "moderniser les outils industriels". "Il faut que l'entreprise nous explique pourquoi elle ne (s'en) saisit pas et comment elle peut se saisir de tous ces outils", a-t-elle répété, en expliquant qu'il n'y avait pas "malheureusement" de "contrepartie" obligatoire aux aides publiques. (avec AFP)

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