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Industrie

Le car-to-X se concrétise

Publié le 19 juillet 2013

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Une récente expérience allemande a donné l’espoir de voir des voitures connectées aux infrastructures en 2015.
Les principaux constructeurs allemands ont validé les procédés.

“La communication car-to-X est prête pour une utilisation au quotidien.” C’est à cette conclusion que sont arrivés les constructeurs Volkswagen, Daimler, BMW, Ford et Opel qui, avec les équipementiers Bosch et Continental et les universités de Berlin et Munich, ont mené le projet simTD. Ce programme d’expérimentation visait à tester durant deux ans une flotte de 120 véhicules dans la région Rhin-Main, dont les infrastructures routières avaient spécialement été équipées. Les voitures, qui ont parcouru 1,7 million de kilomètres au total, recevaient en direct des informations pour signaler des feux, des ponts, des travaux, des embouteillages, des automobilistes roulant à contresens ou encore des conditions météorologiques dangereuses.

Au terme de l’expérience, il s’est avéré que les conducteurs évoluaient en situation plus sécurisante. Une étude allant jusqu’à avancer que la communication entre véhicules et infrastructures permettrait une économie de 6,5 milliards d’euros par an en Allemagne, grâce aux accidents évités. Des installations visant à signaler les travaux aux véhicules connectés seront mises en place sur le couloir routier entre Rotterdam, Francfort et Vienne dès 2015.

Nice, aussi !

En France, les choses ont également avancé de façon concrète. Le boulevard Victor Hugo, en plein cœur de la Métropole Nice Côte d’Azur (06), s’est transformé en laboratoire géant pour une durée d’un an. Cisco a, en effet, équipé cet axe majeur d’un réseau de communication intelligent, issu de sa propre technologie. Deux cents capteurs ont ainsi été installés en haut des lampadaires, dans la chaussée ou encore sur des containers, pour permettre de capter, de remonter, de croiser et d’exploiter en temps réel des données sur la circulation, l’éclairage public, la propreté ou la qualité de l’air. Les informations sont ensuite accessibles au public, depuis la plateforme de Cisco, celle-là même que l’Américain compte ensuite proposer aux agglomérations.
 

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