La communication se fait "belle"

Plus de responsabilité, plus de transparence et plus de sincérité, telles sont les valeurs que veulent défendre les principales associations du secteur de la communication, dont l’AACC (Association des agences-conseils en communication), l’ADC (Association Design Conseil), l’ANAé (Association des agences de communication événementielle), le Syntec Conseil en Relations Publics, l’Udecam (Union des entreprises de conseil et achat média) et l’UDA (Union des annonceurs). Pour structurer leur action,  elles viennent de lancer le label "La belle compétition".

Derrière ces trois grands principes fondamentaux, on retrouve une quarantaine de points visant à réguler les compétitions entre agences lors des appels d'offres. Ceux-ci concernant aussi bien les agences que les annonceurs, afin que chacun puisse travailler les dossiers en toute connaissance de cause. En adhérant au mouvement "La belle compétition", les agences et les annonceurs font publiquement vœux  de transparence, de responsabilité et de sincérité pour chaque appel d'offres à venir.

Un observatoire de surveillance

Parmi les éléments clés, "La belle compétition" exhorte notamment à ce que le cahier des charges soit réaliste et cohérent avec l’enveloppe budgétaire disponible. Les agences signataires de la charte doivent informer l’annonceur de la liste exhaustive des clients conflictuels déjà en gestion, mais aussi s'interdire de présenter un projet non retenu à un concurrent de l'entreprise en prospection. Quant aux annonceurs, justement, ils sont tenus d'arrêter une liste définitive d'agences candidates et d'en communiquer les noms à chacune des participantes, sans possibilité d'en ajouter par la suite.

Pour accompagner la démarche, une plateforme a été créée. Baptisée "labellecompetition.fr", elle donne la possibilité à chaque adhérent d'indiquer sa participation à un appel d’offres, et de renseigner les critères qu'il a retenus en application de ses engagements généraux de transparence, de responsabilité et de sincérité. Le collectif d'agences à l’origine de "La belle compétition" observera l'application de la charte, et rendra compte de sa mise en œuvre via la création d’un "Observatoire des belles compétitions".