Elles ont imaginé la "voiture de 2050"

Accueillies par le président de Bosch France, Guy Maugis, mais aussi par plusieurs marraines travaillant dans les rangs de l'équipementier, une soixantaine de jeunes filles ont été reçues au siège de ce dernier, à Saint-Ouen (93), pour se voir remettre leur prix de "La voiture de 2050". Une distinction qui fait suite au concours organisé il y a quelques mois auquel chacune a participé en tentant d'imaginer ce que serait l'automobile d'ici le milieu du siècle.

"Force est de constater que l'on compte aujourd'hui encore trop peu de femmes dans les domaines scientifiques, a ainsi expliqué Guy Maugis. Les freins à ce choix de carrière sont nombreux et Bosch s'emploie aux côtés de l'association Elles Bougent à démontrer aux jeunes filles que les portes des métiers techniques et scientifiques leur sont grandes ouvertes et que l'on compte sur leurs compétences pour construire l'avenir."

"Véritablement un atout"

Imagination et compétence ont ainsi pu être mises en avant au travers de ce concours qui, en cinq à six lignes, proposait à chacune de décrire la voiture de demain selon plusieurs critères (environnement, sécurité, confort/ergonomie, interconnexion/connectivité et design), de développer le concept de leur projet, de lui trouver un nom et de réaliser des croquis. Un travaille qu'ont tenu à saluer les marraines tout en encourageant ces jeunes filles à persévérer.

Comptant parmi les 21,5% de femmes employées à Saint-Ouen, Amandine Croullebois est entrée à l'âge de 20 ans dans le groupe. Dix-sept ans plus tard, la voilà responsable méthodes et management, et toujours aussi convaincue d'avoir fait le bon choix : "Sachez là, mesdemoiselles, qu'être une femme dans un univers d'hommes n'est pas un frein, loin de là, mais véritablement un atout. C'est le meilleur moyen pour vous faire remarquer.".

Preuve que la féminisation des métiers industriels n'est pas un vain mot, Bosch s'efforce d'intégrer chaque année davantage de femmes dans ses rangs. En 2014, elles étaient ainsi seize à avoir intégré le siège audonien, soit 25% des nouvelles recrues, contre 13% un an plus tôt.