Dieselgate, Valeo joue l'apaisement
Immanquablement interrogé sur le scandale Volkswagen qui s'est ensuite mué en Dieselgate, Jacques Aschenbroich n'a pas voulu jouer au Savonarole : "Primo, il ne me revient pas et il ne faut pas diaboliser un client, en l'occurrence Volkswagen, un client solide soit dit en passant. Secundo, il ne faut pas diaboliser le Diesel, sachant aussi que le problème des NOx peut être traité par la réduction catalytique. Tertio, il ne faut pas diaboliser l'industrie en général, surtout que l'industrie automobile a fait des efforts manifestes sur le front de la pollution ces dernières années."
Par ailleurs, le président-directeur général de Valeo a annoncé s'attendre à "un renforcement des normes, mais aussi à un renforcement des contrôles". Tout en soulignant que le dossier des normes RDE était techniquement beaucoup plus complexe qu'on voulait le dire...
Enfin, Jacques Aschenbroich a reconnu que cette évolution pouvait être plutôt favorable à Valeo, eu égard à ses offres technologiques, mais sans s'étendre sur la question. Préférant conclure par une salutaire mise en perspective : "Gardons à l'esprit que le Diesel ne représente que 20% du marché mondial, avec une présence limitée à l'Europe et l'Inde."