Diesel : pas de prime à la conversion en 2013
Les constructeurs automobiles spécialisés dans le Diesel ne verront pas leur marché "chamboulé" par l'instauration d'une prime à la conversion en 2013. Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a indiqué à Genève qu'aucune décision ne serait prise cette année à propos de ce dispositif, envisagé pour réduire la part du Diesel en France (un carburant qui représente près de 60% du parc, et 72% des ventes de véhicules sur 2012).
Pas de problème de santé
"Le problème de santé publique lié au Diesel est derrière nous et non pas devant nous, a expliqué le ministre. C'est un problème lié au parc ancien de véhicules Diesel."
Arnaud Montebourg a par ailleurs fait savoir que l'augmentation de la taxe sur le Diesel n'était "pas à l'ordre du jour". Bref, autant de déclarations susceptibles de rassurer quelques constructeurs, notamment français. Leader en la matière, PSA Peugeot Citroën a d'ailleurs défendu la motorisation Diesel à Genève.
PSA et Renault sur la même longueur d'onde
"Depuis 2011, les normes font que les Diesels ont un filtre à particules, ce qui fait que le sujet santé est derrière nous", a indiqué Frédéric Saint-Geours, le directeur des marques de PSA Peugeot Citroën. Carlos Ghosn, président du groupe Renault, a estimé pour sa part qu'encourager "la vente d'anciens Diesel pour en acheter de nouveaux était une très bonne initiative". Mais il s'est dit réticent à tout changement de fiscalité sur le Diesel. "Il n'y a pas de problème de santé aujourd'hui autour des Diesel actuels", a-t-il justifié.
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