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Industrie

Des incidences de la e-mobilité à l’horizon 2040

Publié le 3 février 2011

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Constructeurs comme équipementiers vont devoir s’adapter aux grandes tendances qui vont se développer avec la mise en place de nouvelles formes de mobilité et la montée en puissance du Véhicule Electrique (VE).
Rémi Cornubert, partner en charge de la pratique automobile au sein du cabinet Oliver Wyman.

Les prochaines années seront pleines de défis pour les constructeurs et les équipementiers. En effet, ces deux catégories d’acteurs risquent de voir apparaître de tout nouveaux intervenants dans la filière de la mobilité d’ici à 2040, relève une étude d’Oliver Wyman (“la e-mobilité à l’horizon 2040”). Les prochains exercices seront marqués pêle-mêle par une explosion démographique, une urbanisation croissante, un désintérêt pour la propriété, un développement de nouvelles solutions de mobilité type auto-partage, une redistribution des dépenses des ménages en matière de transport motorisé, une percée - lente mais progressive - des VE. “Les véhicules électriques et les véhicules hybrides rechargeables pourront représenter jusqu’à plus de 30 % du marché à l’horizon 2040”, indique Rémi Cornubert, partner en charge de la pratique automobile au sein du cabinet Oliver Wyman. En 2025, et avec un marché mondial à 91 millions d’unités, il estime que cette part sera de l’ordre de 6,6 % (6 millions de véhicules, dont 3,2 millions de véhicules électriques et 2,8 millions de véhicules hybrides rechargeables).

Deux à trois années essentielles pour le VE

A la même date, les véhicules full hybrides et mild hybrides devraient afficher, eux, une part de 8,8 % (8 millions de véhicules) et les véhicules thermiques 84,6 % (77 millions de véhicules). “Nous devrions aussi assister à une intégration de plus en plus importante de la technologie dans les nouvelles formes de mobilité et donc en toute logique également à l’apparition de nouveaux acteurs dans l’éco-système de la mobilité”, souligne Gilles Roucolle, partner en charge de la pratique mondiale transport chez Oliver Wyman. Résultat : il devrait y avoir au final une redistribution de la valeur ajoutée dans le secteur automobile, les principales zones de profits étant appelées à se réaliser surtout dans le leasing, le financement et les services, selon Oliver Wyman. “Les deux ou trois prochaines années seront essentielles au niveau du VE”, relève aussi Rémi Cornubert. En effet, à ses yeux, ils rencontreront leur public d’abord et avant tout si les “early adopters” en sont satisfaits. “Il faudra aussi qu’il y ait un marché VO du VE relativement fluide”, conclut-il. 

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