Continental met la pression
Les vacances se planifient, la route aussi ! Si les usagers de la route prennent le temps pour faire leur(s) valise(s), ces mêmes usagers (y compris les professionnels de l’automobile) doivent également prendre le temps de vérifier leur véhicule, et en particulier les pneumatiques. Ici, pas question de se limiter à l’usure, facteur certes primordial. Premier conseil de Continental : le meilleur moyen de vérifier l’épaisseur de la bande de roulement, qui devrait être de 3 mm minimum pour assurer encore des performances acceptables (alors que la réglementation autorise jusqu’à 1,6 mm), est d’insérer une pièce d’un euro dans les nervures du pneu. Si la partie dorée de la pièce est recouverte, l’épaisseur est suffisante. En outre, il est bon d’inspecter attentivement l’état de la bande de roulement pour détecter d’éventuelles blessures, ainsi que les flancs.
De même, selon Continental, la plupart des détériorations observées sur les pneus (en particulier au niveau des flancs) sont causées par une mauvaise pression. Au-delà de cette conséquence fâcheuse, il convient de rappeler qu’une pression inadaptée augmentera la consommation de carburant et donc les émissions de CO2 et, plus grave, les risques d’aquaplaning ainsi que les distances de freinage ; sans oublier l’usure du pneumatique. Pour rappel, là encore, les valeurs de pression conseillées en fonction du véhicule figurent dans la notice de ce véhicule, ou sont indiquées majoritairement sur la portière ou encore sur la trappe à carburant. De là, il est préférable de contrôler cette pression à froid. Si ce contrôle est effectué à chaud, il faut majorer la lecture de 0,2 bar. Par ailleurs, ne pas oublier de vérifier la roue de secours ! A titre indicatif, un pneu perd naturellement 0,1 bar par mois. Quand on sait qu’en moyenne, un automobiliste regonfle ses pneus une fois par an…