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Industrie

Confinement : les règles du commerce restent inchangées jusqu’au 1er décembre 2020

Publié le 12 novembre 2020

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Sans grande surprise, Jean Castex, Premier ministre, a annoncé, suite au Conseil de défense, le maintien des règles actuelles du confinement et la fermeture des commerces non essentiels, dont l'automobile, pendant encore deux semaines.

 

Si le confinement commence à produire timidement ses effets avec un taux de reproduction du virus légèrement inférieur à 1, la prudence doit rester le mot d’ordre, a indiqué le Premier ministre, Jean Castex lors d’un point presse, ce 12 novembre 2020. C’est ainsi que l'ouverture des commerces jugés non essentiels, dont les commerces automobiles, n’est pas envisagée avant le 1er décembre 2020. Pendant les 15 prochains jours, la règle restera donc la fermeture administrative.

 

A l'issue de cette nouvelle période, une ouverture peut être envisagée, selon un protocole sanitaire très strict. "Nous prenons acte des décisions prises par le gouvernement contraint de persévérer face à une situation sanitaire dont les dernières tendances sont encore trop récentes et fragiles pour envisager des réouvertures d'activités, notamment au niveau des points de vente. Deux étapes sont annoncées selon l'amélioration de la situation, l'une début décembre, l'autre avant les fêtes de fin d'année. Le CNPA ne peut que souligner le risque systémique - et sismique - qu'aurait l'absence de réouverture des points de vente d'ici au 1er décembre. Nous nous tenons par conséquent à la disposition du gouvernement pour étudier les protocoles déjà en place en vue de sécuriser une reprise absolument vitale", a commenté Xavier Horent, délégué général du CNPA, à l'issue des annonces du Premier ministre.

 

Le risque d'asphyxie devient, cependant, de plus en plus pressent. Sans vente au consommateur, les sites de production des constructeurs pourraient être obligés de fermer bloquant ainsi tout le secteur. "Une absence de stratégie sanitaire et économique de long terme, un lien trop distendu entre les acteurs économiques et le monde scientifique, et un sentiment d'exaspération, de désespoir, voire de colère qui monte dans les territoires, forment trois points d'attention majeurs. Tout ceci laissera de graves séquelles. La réalité, c'est la nécessité d'apprendre réellement à vivre, travailler, commercer avec le virus jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible à grande échelle", conclut Xavier Horent.. 

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