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Industrie

Autoliv se remet doucement…

Publié le 30 octobre 2009

Par Frédéric Richard
2 min de lecture
C'est au tour du Suédois Autoliv, numéro un mondial des airbags et ceintures de sécurité, de renouer avec les bénéfices au troisième trimestre après trois trimestres consécutifs de pertes, profitant de la reprise meilleure...
C'est au tour du Suédois Autoliv, numéro un mondial des airbags et ceintures de sécurité, de renouer avec les bénéfices au troisième trimestre après trois trimestres consécutifs de pertes, profitant de la reprise meilleure...
...qu'attendue du secteur automobile.

Entre juillet et septembre, Autoliv a dégagé un bénéfice net de 39,2 millions de dollars (26,2 millions d'euros). Certes, sur la même période l'an dernier, les chiffres faisaient état de 47,2 millions, mais le chiffre de 2009 reste tout de même supérieur aux attentes pessimistes des analystes, qui tablaient sur 10 millions de dollars. Le chiffre d'affaires affiche toujours un recul de 14 % à 1,326 milliard de dollars, mais, là encore, meilleur que la prévision d'Autoliv en septembre, qui avait envisagé des ventes en baisse de l'ordre de 15 à 20 %.  
Au dernier trimestre, comme ses collègues qui ont remis leurs résultats ces dernières semaines, le groupe suédois prévoit que ses ventes pro-forma augmentent d'environ 10 %, proche de la croissance attendue du marché automobile mondial, estimée à 11 %.
Soulignons que Autoliv, qui réalise plus de 70 % de son chiffre d'affaires en Europe et en Amérique du Nord, a supprimé des milliers d'emplois à la suite de la crise du secteur automobile.

Avenir incertain pour l'usine rouennaise

En France, l'usine de Caudebec-lès-Elbeuf près de Rouen est toujours menacée de fermeture fin 2009. 141 emplois sont menacés.
Sachant qu'en 2002, l'équipementier automobile suédois Autoliv avait cédé cette usine spécialisée dans les composants métalliques pour ceintures de sécurité et airbags, avant de la reprendre en janvier dernier alors qu'elle venait de déposer son bilan. L'opération s'était alors soldée par la suppression de plus de 120 emplois. Aujourd'hui, il est reproché à la direction de ne pas avoir tenu ses engagements, notamment de maintenir un CA d'environ 18 millions d'euros. Ce qui inquiète les syndicats, qui pointent du doigt un abandon volontaire de la part d'Autoliv, qui privilégierait ses usines de Roumanie et de Turquie.

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