"Un volume 10 à 12 % plus élevé qu’en 2010"

Journal de l’Automobile. Les performances 2010 correspondent-elles à vos ambitions initiales ?
Jean-Claude Bernard. Sur le VP, les résultats du réseau sont 100 % conformes aux objectifs fixés, eux-mêmes en légère régression par rapport à 2009. Nous étions en retard à la fin du premier semestre, mais avons eu une 2e partie d’année assez intéressante en termes de commandes. Avec une Classe S performante, une Classe E à 110 % de ses objectifs, mais à l’inverse avec un peu plus de difficultés sur notre gamme compacte.

JA. Comment l’expliquez-vous ?
J-CB. Le plan produits de Mercedes ne comptait que peu de nouveautés en 2010 sur ce segment, à l’inverse de nos concurrents directs Audi et BMW. C’est ce qui explique ce repli. Pour autant, le chiffre d’affaires VP est stable. Même s’il est difficile de comparer les chiffres avec ceux des deux dernières années. Pour nous, la vraie référence, c’est 2007. Or, je pense qu’en termes de volume, nous retrouverons des performances similaires à partir de 2011-2012, avec le lancement de nombreuses nouveautés. A partir du 1er trimestre 2011, nous entrerons dans un plan produits de 24 mois assez fourni. A commencer par les nouveaux CLS et SLK ou encore le facelift de la Classe C. En 2011, nous devrions ainsi avoir un volume 10 à 12 % plus élevé qu’en 2010. En 2012, avec notamment 4 modèles dans notre gamme compacte, contre 2 aujourd’hui, cette progression devrait se poursuivre.

JA. En termes de résultat net, comment s’est comporté le réseau l’an dernier ?
J-CB. En 2010, la profitabilité moyenne sera bien supérieure aux 1,2 % de 2009. Ce qui prouve qu’après deux exercices compliqués sur le VN, les distributeurs Mercedes, solides et bien capitalisés, ont enregistré des performances intéressantes sur les autres métiers. Sur le VO, par exemple, la marge unitaire a progressé de 1,5 % par rapport à 2009.