S'abonner
Distribution

Trustoo, la plateforme qui ubérise l'aide à l'achat de VO

Publié le 26 juin 2019

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Lancée en mars, la plateforme Trustoo monte en puissance à partir de cette semaine, grâce aux premières signatures de partenaires. Elle entend mettre en relation les particuliers avec des spécialistes automobiles, lors d'une transaction de VO.
Alexis Harnist, le cofondateur, lors de la remise du prix au Salon des Entrepreneurs de Lyon en juin 2019.

 

Les signatures tombent. Cette semaine, la start-up Trustoo doit annoncer des partenariats avec Gras Savoye, Hiflow (ex-Expedicar) et Paycar, selon le co-fondateur, Maxence Ghintran. Des accords qui visent à enrichir l'expérience et fiabiliser le service proposer par la plateforme de mise en relation entre les particuliers et des spécialistes automobiles, lors de transactions de véhicules d'occasion.

 

"Ces partenariats nous placent dans le rôle d'apporteur d'affaires", explique le co-fondateur de la plateforme. Trustoo pourra alors proposer à ses clients de profiter du transport, de la sécurisation des paiements ou encore de la couverture du risque de vice caché. Gras Savoye va notamment intégrer une formule qui comprend la garantie et le premier passage au contrôle technique pour 29 euros par mois. "Nous allons poursuivre avec des banques ou encore des sociétés de nettoyage, par exemple", poursuit le dirigeant lyonnais. 
 

200 spécialistes au lancement

 

Imaginée en 2018 par Maxence Ghintran et Alexis Harnist, la plateforme a été mise en ligne en mars 2019. Elle se fixe pour mission d'ubériser la prestation d'aide à l'achat d'un véhicule d'occasion. "Nous savons que beaucoup de personnes se sentent démunies lors d'une transaction et souhaitent un accompagnement", défend Maxence Ghintran. En comparaison des acteurs établis sur le segment de marché, il estime que le positionnement C-to-C s'avèrera plus intéressant pour les utilisateurs, des deux côtés de la barrière.

 

Le modèle de fonctionnement repose sur la constitution d'un réseau de spécialistes Trustoo. Des consultants VO personnalisés, comme les co-fondateurs les surnomment. Recrutés au moyen d'une campagne Facebook, ils ont été soumis à un entretien individuel, décomposé en une évaluation des connaissances techniques et une analyse des comportements commerciaux. Sur les quelque 300 candidats reçus, 200 ont franchi l'étape. "Un système de notation par les utilisateurs achèvera de faire le tri, car nous ne sommes pas à l'abri d'une erreur de casting", souligne Maxence Ghintran. A noter qu'ils ne comptent pas dans les effectifs de l'entreprise.


Ensuite, Trustoo facture la prestation de manière forfaitaire. Le client paye 249 euros TTC dans le cadre d'un conseil à l'achat, 199 euros lors d'une vente et 89 euros pour un diagnostic. "Les forfaits évitent d'avoir une communauté de spécialistes des véhicules allemands à tarifs plus élevés", explique le co-fondateur. Des montants sur lesquels la plateforme ponctionne ensuite une commission respectivement de 49 euros, 29 euros et 19 euros. "Nous laissons une grande part de la valeur aux consultants dans l'optique de les fidéliser", argue-t-il encore. Mangopay intervenant en tiers de confiance pour gérer le transit des sommes.

 

Recrutement de clients à la rentrée

 

En trois mois, sans communication ardue, Trustoo a assuré 12 prestations et en compte 8 en attente. L'objectif sera d'atteindre 200 à 400 commandes à fin 2019. Chacune d'elle sera visible par l'ensemble de la communauté. Les consultants pourront donc saisir librement les opportunités. "Nous allons commencer la phase de démarchage actif des clients en septembre après avoir gonfler les équipes", révèle Maxence Ghintran. Des relais tels que la Maif Social Club ou Le Bon Coin pourraient participer de cette étape.

 

Lauréat au Salon des entrepreneurs de Lyon 2019 (17-18 juin), Trustoo prépare sa première levée de fonds. Elle servira à financer les embauches et donc à structurer les processus. Les co-fondateurs prévoient ensuite de remettre le couvert un an plus tard, cette fois pour financer le marketing et l'expansion à d'autres verticales telles que le deux-roues, le nautisme, les produits électroniques, l'immobilier ou l'art. "Dans 3 ou 4 ans, le service pourra alors passer les frontières des autres pays européens". Le rendez-vous est pris.  

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle