Reviendront les jours heureux

...un fait avéré, SsangYong a très mal digéré le changement. Le réseau a été "touché de plein fouet", jusqu'à afficher des rentabilités "inquiétantes". "Nous manquons de produits, ce qui complique la tâche", résume un distributeur. Le malus a fait mal. L'espoir n'a cependant pas quitté les investisseurs.
Si la motivation est "basse", comme ils l'admettent quand même, aucun ne déclare se poser de questions quant à la conservation du panneau.

D'abord parce qu'ils ont su vivre sur leurs acquis : le Rexton, "au très bon rapport prix/look/équipement", a tenu tant bien que mal, en attendant le C200. Son arrivée dans les concessions est prévue pour la rentrée prochaine. "On vend moins mais avec plus de marge, à hauteur de 6 à 7 %", prétend un concessionnaire.
"SsangYong est une marque en stand-by", analyse-t-on dans le réseau. Les concessionnaires ont révisé leur politique de stock et réduisent la voilure. Un Kyron est amplement suffisant aux côtés des quelques Rexton. A ce sujet, tous tiennent à souligner le travail d'accompagnement de l'importateur, à l'origine d'un système de financement assoupli qui soulage les trésoreries. Ensuite, le parc roulant, constitué ces dernières années, entretien l'activité après-vente, où là encore on dégage des profits, tandis que les retours de produits d'occasion animent les parcs.
"Il y a une bonne équipe à la tête, défend un directeur de site, ils assurent avec les moyens qu'ils ont et c'est grâce à eux que je reste dans le réseau".