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Distribution

"Rester à la pointe de la technique et très proches de nos marchands"

Publié le 19 octobre 2016

Par Tanguy Merrien
4 min de lecture
Jean-Louis Brissaud a fait de Starterre un exemple en termes de digitalisation et développement des services. Il explique pourquoi il ne compte pas s'arrêter là.

 

JOURNAL DE L'AUTOMOBILE. Quel premier bilan pouvez-vous faire de l'activité de Starterre après les neuf premiers mois de l'exercice ?

 

JEAN-LOUIS BRISSAUD. Starterre se porte toujours aussi bien puisque, depuis cinq ans, nous enregistrons une progression régulière à deux chiffres et que le trend actuel nous amène à penser que nous réaliserons 13500 véhicules (à part égale VN/VO) cette année. Par ailleurs, nos efforts et nos développements se portent aussi bien sur le segment du BtoB que sur celui du BtoC.

Pour le marché du BtoB, 80% de notre activité, nous poursuivons notre démarche de développer à l'intention des marchands des sites personnalisés, (320 au compteur et 1500 interfaces gratuites) en leur proposant des outils performants et évolutifs pour les accompagner et les aider dans leur travail. Ces sites sont aujourd'hui bien étoffés avec la multidiffusion, intégration automatique des stocks, des commandes, d'export-import des données. En somme, nous améliorons de jour en jour les prestations fournies à nos marchands. Par ailleurs, la préparation des véhicules est également réalisée par un personnel spécifique afin que ces mêmes marchands achètent en toute transparence. Je n'oublie pas non plus que nous avons ressorti des interfaces showrooms afin que les petits marchands puissent communiquer dans leurs affaires, mais aussi dans des établissements secondaires… Toutes ces solutions informations sont au fur et à mesure ajoutées à nos offres.

Enfin, nous réalisons également toute la communication externe des marchands hors de leurs zones de chalandise. Tous ces outils et solutions sont devenus prépondérants à ces marchands qui n'ont plus le temps de tout gérer au quotidien et leur permettent de se concentrer sur le premier métier : acheter et vendre des voitures.

 

JA. Un mot sur votre activité BtoC ?

 

J-LB. En ce qui concerne Starterre, l'activité BtoC demeure en quelque sorte un laboratoire pour notre activité aux marchands. En effet, nous sommes aujourd'hui dans un univers de l'image et du digital, et notre showroom est équipé de bornes tactiles et d'interfaces de dernière génération, dont un écran de 53m² qui permet de donner de l'image à nos clients et de les faire rêver également.

 

JA. La digitalisation est-elle aujourd'hui prépondérante et inévitable à votre business ?

 

J-LB. De tout temps, nous avons toujours été en avance dans le domaine de l'informatique au sens large. Au sein de Starterre, nous comptons quinze informaticiens qui travaillent en permanence de façon à ce que les automatismes se fassent régulièrement, et je suis très attaché aux process. En outre, non seulement l'informatique est extrêmement présente, mais elle est aussi accompagnée de la communication numérique et visuelle. On constate d'ailleurs que les prises de vue, les photos, les studios se développent à vitesse grand V. Nous sommes donc dans cette dynamique et comptons nous y maintenir. Notre croissance est due à cela, notre équipe de R&D a été créée dans ce sens, pour rester à la pointe de la technologie, pour innover, pour développer des nouveaux process…

 

JA. Quels sont, justement, les projets à venir pour Starterre afin de poursuivre cette dynamique ?

J-LB. Nous avons énormément de projets, mais vous comprendrez que nous ne les dévoilerons pas aujourd'hui. Nos axes de développements seront les mêmes qu'actuellement, à savoir rester à la pointe de la technique et très proches de nos marchands : occuper le terrain, les seconder, les aider pour les maintenir à vivre.

 

JA. Quelle est votre vision du marché du VO ?
 

J-LB. On sait que le marché du VO reste important vis-à-vis du VN avec un ratio de l'ordre de 1 VN/3 VO, où le segment des particuliers demeure très important, voire largement majoritaire. Le rôle des professionnels reste de multiplier les efforts de façon à investir et capter un peu plus ce marché  auprès des particuliers.

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