Questions à… Fabrice Martin-Blas

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Comment jugez-vous l’activité occasion du réseau Toyota sur 2013 ?
FABRICE MARTIN-BLAS. Le VO a largement contribué aux bons résultats de Toyota en France l’an passé. Nous avons commercialisé 36 700 voitures dans le cadre de nos labels sur un total de 70 100 VO vendus, c’est un très bon ratio qui correspond à l’objectif fixé. La rentabilité se tient très bien sur l’activité occasion au sein des points de vente. Nous sommes dans notre plan de marche par rapport aux objectifs déterminés avec le réseau. Nous avons notamment récolté les fruits des lancements de nos labels Toyota Hybride en 2011, et Toyota Occasions Zen en janvier dernier.

JA. Justement, que représentent aujourd’hui ces deux programmes ?
FM-B. Le label Toyota Hybride est un axe stratégique pour la marque dans les années à venir. Il pèse aujourd’hui 11 % de nos ventes de VO labélisés, soit un peu plus de 4 000 unités l’an passé en croissance de 55 % par rapport à 2012. Notre objectif en 2014 est de maintenir cette croissance.

Ensuite, le label Toyota Occasions Zen, qui couvre avec une garantie de 12 mois les véhicules de plus de 7 ans dont le kilométrage est inférieur à 250 000 km, reste une offre complémentaire et surtout additionnelle, qui a généré plus de 3 000 unités en 2013. Mais cette offre, qui ne répond pas à un objectif de volume important, permet surtout aux distributeurs de couvrir un nouveau segment de marché et de toucher une clientèle que nous laissions un peu de côté, faute d’une promesse clients adaptée. L’offre Zen nous permet de faire beaucoup de fidélisation, mais également de la conquête.

JA. Quels seront les principaux chantiers pour 2014 ?
FM-B. Notre ambition est d’accroître la visibilité du label Toyota Hybride via une différenciation encore plus marquée sur les parcs, des supports de communication dédiés, la qualité…

Notre offre de voitures hybrides reste naturellement sous-représentée en occasion par rapport au neuf, mais les volumes vont encore fortement augmenter en 2014, via les buy-backs, et dans les années qui viennent.