Question de confiance
De retour de Corée, le réseau Hyundai se dit "gonflé à bloc". Le plan produits ambitieux du constructeur, le soutien infaillible de l'importateur dans les heures creuses et une communication claire avec la direction participe au...
De retour de Corée, le réseau Hyundai se dit "gonflé à bloc". Le plan produits ambitieux du constructeur, le soutien infaillible de l'importateur dans les heures creuses et une communication claire avec la direction participe au...
...maintien du moral des troupes.
Hyundai est un de ces constructeurs qui n'a pas de mouron à se faire quant à la relation qu'il entretient avec son réseau. Ils semblent évoluer en symbiose et, ensemble, vont dans le même sens. "Hyundai est un compétiteur et nous n'avons qu'une envie, c'est de le suivre", entend on dans différents points de vente. En Europe, la marque a progressé de 26 % en 2009, avec une part de marché passant de 1,8 à 2,4 %. Ce qui ne s'est pas fait aux dépends des distributeurs. Certes devant, un mix de ventes qui a fait la part belle aux petites citadines, I10 en tête de liste, les investisseurs du réseau se sont parfois inquiétés, voyant leur profitabilité accuser une baisse conséquente. "Les marges de 2007 et 2008 se sont effondrées", regrette un distributeur. On nous rapporte ici et là des rentabilités de 0,5 à 1 % selon les affaires, soit loin des sommets qu'ils ont connus à la grande époque des tout-terrain Tucson et Santa Fé.
Mais cette période n'est pas très loin et son retour imminent, grâce au lancement du ix35. "Les SUV se remettent en marche", avertit-on dans les show-room. "Les clients ont attendu que Hyundai revienne avec des produits adaptés et manifestent à nouveau de l'intérêt, commente un concessionnaire. Un ix35 livré rapporte autant que trois I20". Il est donc facile de comprendre la raison de leur engouement.
Hyundai est un de ces constructeurs qui n'a pas de mouron à se faire quant à la relation qu'il entretient avec son réseau. Ils semblent évoluer en symbiose et, ensemble, vont dans le même sens. "Hyundai est un compétiteur et nous n'avons qu'une envie, c'est de le suivre", entend on dans différents points de vente. En Europe, la marque a progressé de 26 % en 2009, avec une part de marché passant de 1,8 à 2,4 %. Ce qui ne s'est pas fait aux dépends des distributeurs. Certes devant, un mix de ventes qui a fait la part belle aux petites citadines, I10 en tête de liste, les investisseurs du réseau se sont parfois inquiétés, voyant leur profitabilité accuser une baisse conséquente. "Les marges de 2007 et 2008 se sont effondrées", regrette un distributeur. On nous rapporte ici et là des rentabilités de 0,5 à 1 % selon les affaires, soit loin des sommets qu'ils ont connus à la grande époque des tout-terrain Tucson et Santa Fé.
Mais cette période n'est pas très loin et son retour imminent, grâce au lancement du ix35. "Les SUV se remettent en marche", avertit-on dans les show-room. "Les clients ont attendu que Hyundai revienne avec des produits adaptés et manifestent à nouveau de l'intérêt, commente un concessionnaire. Un ix35 livré rapporte autant que trois I20". Il est donc facile de comprendre la raison de leur engouement.
Entretenir la forme
L'an passé tout n'a pas été si sombre qu'on le croit dans les affaires Hyundai. "Le VO nous a très bien soutenus", admettent la plupart des distributeurs. Le constructeur a su leur fournir des SUV et autres produits de la gamme à des prix compétitifs. Les concessionnaires ont donc pu réaliser des marges intéressantes. Le parc roulant qui s'est constitué par le passé a aussi contribué au maintien en alimentant le service après-vente.
Hyundai sait entretenir la motivation. Il y a quelques semaines, la structure française a emmené pas moins de 140 concessionnaires dans le fief coréen, au centre de développement. Parmi les investisseurs, il y avait même des prétendants. Le but de la manœuvre : rassurer sur l'avenir en dévoilant, en exclusivité, le plan produits, essai de véhicules à l'appui. "Nous sommes rentrés convaincus et pleins de confiance, confie un des voyageurs. Nous avons pu nous rendre compte de la puissance industrielle de Hyundai". Patrick Gourvennec sait comment faire avancer la marque et nous entraîne.
A l'horizon 2011, les établissements pourraient changer de visage. Une mise aux normes qui pourrait coûter "70 000 à 80 000 euros pour un site moyen", lâche un distributeur informé. Une adhésion totale est donc nécessaire… et se prépare bien en amont.
Hyundai sait entretenir la motivation. Il y a quelques semaines, la structure française a emmené pas moins de 140 concessionnaires dans le fief coréen, au centre de développement. Parmi les investisseurs, il y avait même des prétendants. Le but de la manœuvre : rassurer sur l'avenir en dévoilant, en exclusivité, le plan produits, essai de véhicules à l'appui. "Nous sommes rentrés convaincus et pleins de confiance, confie un des voyageurs. Nous avons pu nous rendre compte de la puissance industrielle de Hyundai". Patrick Gourvennec sait comment faire avancer la marque et nous entraîne.
A l'horizon 2011, les établissements pourraient changer de visage. Une mise aux normes qui pourrait coûter "70 000 à 80 000 euros pour un site moyen", lâche un distributeur informé. Une adhésion totale est donc nécessaire… et se prépare bien en amont.
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