Paris attend Manheim-Five Auction
La date exacte du premier rendez-vous n'est pas encore arrêtée et le lieu n'est pas fixé, mais le projet ne saurait faire marche arrière, à en croire le discours tenu par Raouf Sabet d'Acre, le président de Manheim France, qui hésite entre ses sites de Morangis, de Chilly-Mazarin et celui de Five Auction, à Ste Geneviève (91).
"Il faut aller plus loin et se diversifier pour rester pertinent, insiste le président. Il y a de la place pour les enchères en Ile-de-France, nous pouvons passer de 500 à 1 000 véhicules vendus par mois", avance-t-il. Par la suite, Manheim devrait regarder vers l'ouest, où il y a un potentiel pour le modèle créé avec Five Auction, dont Raouf Sabet d'Acre attend les futurs développements géographiques pour trancher. "Etre présents sur plusieurs sites nous permettra de réduire les coûts logistiques".
65 % de vente
A Marseille, laboratoire des co-associés, le schéma a bien évolué en sept mois d'expérience. Les professionnels et les particuliers se côtoient physiquement, désormais. "Une émulation qui tire les résultats vers le haut", analyse Raouf Sabet d'Acre. "Nous présentons 200 à 250 véhicules par session et obtenons un taux d'adjudication de 65 % en moyenne", rebondit Valerie Bouet, responsable associée de Five Auction Marseille.
Le panier moyen s'élève à 7 000 euros sur ce canal qui associe la présentation physique et virtuelle. "Internet pèse pour 20 % de nos ventes", précise Valérie Bouet, satisfaite de la montée en puissance de ses affaires. Elle déplore tout de même que les sessions attirent soit plus de particuliers, soit davantage de professionnels. "Nous ne sommes jamais à l'équilibre entre les deux cibles", répète-t-elle.
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