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Les anciens vainqueurs témoignent…

Publié le 1 juillet 2011

Par La Rédaction
7 min de lecture
Questions à : Eric Behra, Guy Sauvadon, Eric Rosselin, Oussama Kaddoura, Serge Ruiz
Guy Sauvadon, directeur de la concession BMW Rennes (Jean-Pierre Huchet à l’époque, groupe Pautric aujourd’hui), vainqueur en 2005.

Eric Behra, président du groupe Behra, lauréat 2003, Ford Morangis.

Journal de l’Automobile. A l’époque, comment avez-vous accueilli cette distinction. Cela a-t-il changé quelque chose pour vous ?
Eric Behra.
C’était une très bonne nouvelle pour les équipes. Nous l’avions accueillie avec une grande joie. Derrière, je ne pense pas que ce titre ait changé beaucoup de chose pour le groupe. Nous étions alors en très bon terme avec Ford, et le sommes toujours. Quant aux autres constructeurs, Hyundai et SsangYong, nous avons depuis arrêté de travailler avec eux.

JA. Avez-vous tenté de capitaliser sur ce titre ?
EB.
C’était en 2003, l’impact de ce genre de titre ne dure réellement qu’une année. Nous avons mené à cette époque des opérations marketing autour de cette distinction, mais il ne faut pas la transformer en vieille relique.

JA. Comment vos affaires ont-elles évolué depuis ?
EB.
Ford Morangis se porte pour le mieux, plus particulièrement en cette année 2009, qui est une très bonne année pour Ford. Nous y tenons un bon rythme. Ce site n’a pas subi de travaux d’embellissements. Il y a quelques perspectives, quelques projets, mais il est encore trop tôt pour en parler.

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Guy Sauvadon, directeur de la concession BMW Rennes (Jean-Pierre Huchet à l’époque, groupe Pautric aujourd’hui), vainqueur en 2005.

Journal de l’Automobile. A l’époque, comment avez-vous accueilli cette distinction. Cela a-t-il changé quelque chose pour vous ?
Guy Sauvadon.
C’est une belle reconnaissance de tout le travail accompli par le concessionnaire lui-même, bien sûr, mais aussi par ses équipes. Il y a eu à l’époque une réelle satisfaction. La preuve en est que les collaborateurs en parlent encore de temps à autre. Cela fait partie des moments importants de l’entreprise. Mais, cela n’a rien changé fondamentalement. Ni vis-à-vis du constructeur, qui était lui aussi satisfait, ni dans notre manière de faire. Nous avons continué à travailler avec lucidité, en gardant notre mission première en tête : satisfaire le client.

JA. Avez-vous tenté de capitaliser sur ce titre ?
GS.
C’est une concession qui cultive la modestie. C’est l’état d’esprit de cette affaire. Garder la tête froide. Nous voulions rester prudents à l’égard de ce titre, notamment pour ne pas oublier nos objectifs. Nous le prenions comme une satisfaction, comme une étape, mais pas comme un aboutissement. Peut-être est-ce pour cela que nous n’avons pas communiqué dessus.

JA. Comment vos affaires ont-elles évolué depuis ?
GS.
L’affaire a été rachetée en janvier 2008 par Francis Pautric à Jean-Pierre Huchet, qui partait, quant à lui, à la retraite. Mais il y a eu une vraie continuité. Nous avons gardé cette façon de faire qui est la force de l’entreprise. C’est-à-dire qu’il ne sert à rien de se développer si les clients ne sont pas satisfaits. On fait tout pour les satisfaire et ils nous le rendent bien. Depuis l’élection, nous avons donc continué à nous renforcer dans tous les domaines, avec ce leitmotiv en tête. Les résultats se sont ainsi un peu améliorés.

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Eric Rosselin, directeur la concession Renault Seclin (Roger Wacrenier), vainqueur en 2006.

Journal de l’Automobile. A l’époque, comment avez-vous accueilli cette distinction. Cela a-t-il changé quelque chose pour vous ?
ER.
C’est un titre honorifique qui, à l’époque, nous a fait énormément plaisir. Surtout vis-à-vis du constructeur. C’était la première fois qu’un distributeur d’une marque française obtenait cette distinction. Nous avons eu le droit à un article dans la revue interne au réseau et la direction commerciale a même réalisé un reportage vidéo sur nous, qu’elle a diffusé lors de la convention de rentrée du réseau. C’était vraiment sympathique. Pour le personnel, cette satisfaction a duré bien plus longtemps. Notamment parce que nous avons reçu des lettres de félicitations de certains clients, et même de notre député, puis de la mairie. La ville de Seclin était honorée d’avoir une entreprise de sa ville distinguée. Le maire nous a même reçus lors de sa cérémonie des vœux pour nous remettre un diplôme.

JA. Avez-vous tenté de capitaliser sur ce titre ?
ER.
Bien sûr. Nous avons communiqué dessus de différentes manières. Durant toute l’année suivante, nous avons installé un grand calicot reprenant la couverture du journal sur notre vitrine. Cela se voyait bien de la route et avait un bel effet. Puis, durant cette même période, sur chacune de nos factures, chacun de nos tracts et de nos publicités, nous mentionnions cette distinction en reprenant le logo de l’événement.

JA. Comment vos affaires ont-elles évolué depuis ?
ER.
Je ne sais pas si cela a eu une incidence énorme sur nos activités, mais cela a renforcé nos convictions et les équipes ont continué à travailler dans le même sens. Nous nous sommes notamment développés un peu plus sur les différents secteurs. Notamment auprès des particuliers. Nous réalisons traditionnellement 35 % de nos ventes à sociétés et notre clientèle entreprise s’est montrée particulièrement prudente dernièrement. Cela n’empêche pas le groupe de continuer ses projets.

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Oussama Kaddoura, P-dg du groupe Como, vainqueur en 2007 pour la concession Mercedes Paris 11e.

Journal de l’Automobile. A l’époque, comment avez-vous accueilli cette distinction. Cela a-t-il changé quelque chose pour vous ?
OK.
Cette distinction donne beaucoup de fierté au groupe Como et récompense les efforts de tous nos collaborateurs. Rien de plus, rien de moins. Cela confirme l’idée que le constructeur a de nous. Vis-à-vis du groupe, cela donne un élan supplémentaire et incite les autres concessions du groupe à faire aussi bien et à gagner ce prix.

JA. Avez-vous tenté de capitaliser sur ce titre ?
OK.
Non, pour la simple raison que je trouve cette récompense personnelle et que je préfère la partager avec mes collaborateurs.

JA. Comment vos affaires ont-elles évolué depuis ?
OK.
Dans un contexte difficile, les fondamentaux qui nous ont permis de gagner le prix nous permettent d’investir pour servir au mieux la clientèle des marques que nous distribuons.

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Serge Ruiz, Vice-président du directoire du groupe Sipa, lauréat concession de l’année 2008.

Journal de l’Automobile. A l’époque, comment avez-vous accueilli cette distinction. Cela a-t-il changé quelque chose pour vous ?
Serge Ruiz.
Il y a eu plusieurs retombées positives durant les semaines qui ont suivi. D’abord en interne, puisque les équipes se sont senties fières du travail qu’elles avaient accompli, et qu’elles ont su s’approprier ce mérite. Ensuite, on peut dire que le groupe a gagné auprès des constructeurs partenaires et non pas seulement Volvo. Ce titre a été perçu comme une matérialisation de notre quête de l’excellence, qui a poussé des interlocuteurs comme BMW à prendre conscience de notre capacité.

JA. Avez-vous tenté de capitaliser sur ce titre ?
SR.
Nous n’avons pas investi dans un plan de communication. En fait, ce titre a eu un tel retentissement dans la presse locale et régionale que le public en a été largement informé. Nous capitalisons surtout dans notre argumentaire de vente auprès des clients professionnels, qui y sont beaucoup plus sensibles. Mais peut-être que je sous-estime les retombées du bouche à oreille.

JA. Comment vos affaires ont-elles évolué depuis ?
SR.
Nous avons conservé nos équipes. Les cadres sont toujours en place et poursuivent leurs projets. Nous parvenons à afficher un bon niveau de performance à Mérignac et à rester au-dessus de la moyenne. Notre attention est aujourd’hui focalisée sur le devenir de la marque. Par qui allons-nous être repris et quel sera le plan produits ? voici clairement les questions que l’on se pose.

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