Le VO redresse la barre au premier semestre
Avec une nouvelle petite hausse de 1,7 % en juin, et 492 567 immatriculations, le marché des véhicules d'occasion poursuit sa progression et affiche, depuis le début d'année, un bond de 3,1 % par rapport à la même période en 2009.C'était...
...attendu. Le retour du marché de l'occasion ces derniers mois coïncide avec la baisse des immatriculations de voitures neuves et la réduction de la prime à la casse. "Les professionnels ont tous anticipé une forte baisse du VN cette année ; ce marché en France avait très bien résisté les premiers mois 2010. Mais après les fortes évolutions constatées en 2009, le marché du neuf se recale et, semble-t-il, durablement à la baisse", analyse Eric Bataille, fondateur du site www.drivepad.fr. 492 567 VO ont été immatriculés en juin, soit une progression de 1,7 % par rapport à juin 2009, la quatrième consécutive. Grâce à un repositionnement des prix, le segment des voitures de moins d'un an est redevenu attractif. Il profite le plus de cette montée en puissance avec un bond de 13,5 % en juin. "Les concessionnaires et les loueurs courte durée ont immatriculé plus de voitures fin 2009 et en ce début d'année. Les professionnels font des efforts très importants pour proposer ces véhicules à un prix attractif à des acheteurs "malins", ajoute Eric Bataille. A contrario, les véhicules de 1 à 2 ans accusent une chute de 9,6 %.
Une hausse entre 5 et 6 % en 2010
Au cumul des six premiers mois, 2 701 718 unités ont été immatriculées, soit une hausse de 3,1 % par rapport au premier semestre 2009 et 80 000 voitures de plus. Une nouvelle fois, c'est le segment des véhicules de moins d'un an qui tire le mieux son épingle du jeu, en enregistrant une hausse de 7,9 % depuis janvier. Les tranches des véhicules de 3 à 5 ans et de plus de 5 ans enregistrent respectivement une progression de 5,2 % et 3,7 %, tandis que le marché des voitures de 1 à 2 ans est en recul de 3,6 %, par rapport à la même période en 2009. "La bonne forme du marché des véhicules d'occasion plus anciens semble nous prouver que certains acheteurs ont cessé d'être attentistes, de prolonger la durée de vie de leur véhicule. Ils se sont résolus à le remplacer par un véhicule plus récent, sans compter sur l'appel d'air créé par les milliers de véhicules anciens mis à la casse", explique Eric Laffont, directeur général du site d'annonces AutoScout24 France, qui table sur une hausse globale 5 à 6 % d'ici la fin de l'année.
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