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Distribution

Le réseau Opel prêt à sauver sa marque

Publié le 27 mars 2009

Par David Paques
2 min de lecture
L'association européenne des distributeurs de  la marque propose de se cotiser à hauteur de  400 millions d'euros pour venir en aide au constructeur.L'incertitude qui plane...
L'association européenne des distributeurs de  la marque propose de se cotiser à hauteur de  400 millions d'euros pour venir en aide au constructeur.L'incertitude qui plane...
...sur l'avenir d'Opel au sein de General Motors rend les distributeurs européens de la marque au Blitz pour le moins créatifs et solidaires. Réunis le 11 mars dernier autour de l'Association européenne des concessionnaires Opel/Vauxhall (Euroda), les distributeurs de la marque viennent, en effet, de proposer une contribution financière en échange de parts dans ce qu'ils nomment "une nouvelle entreprise européenne Opel/Vauxhall". Le principe ? Chaque distributeur apporte une contribution de 150 euros par véhicule pendant une période de 3 ans. Le fonds "Euroda" ainsi constitué pourrait ainsi atteindre les 400 millions d'euros. C'est en tous cas ce qu'espèrent les distributeurs allemands, initiateurs de la proposition. Chaque groupement national des 25 pays membres doit convaincre ses distributeurs, avant d'effectuer un vote final le 15 mai prochain, lors de la prochaine assemblée générale de l'association européenne. 150 euros par véhicule vendu pendant 3 ans "Au travers de l'Europe, les concessionnaires Opel/Vauxhall emploient 120 000 salariés. Ils sont des chefs d'entreprises responsables, qui souhaitent préserver ces emplois, ainsi que leurs investissements", explique Jaap Timmer, président d'Euroda. Côté français, le choix paraît simple. "C'est forcément orienté. Choisir entre une marque qui disparaît et une marque qui se maintient par le biais d'une montée dans son capital, via le fonds Euroda, il n'y a pas photo, nous y allons", commente plus prosaïquement Jean-Paul Lempereur, président du groupement national des concessionnaires Opel (GNCO). Mais survient naturellement la question du montant de cette participation. Peut-on aujourd'hui demander à un distributeur de donner 150 euros par véhicule alors que celui-ci voit ses marges se réduire ? "A périmètre égal, cela me paraît difficilement envisageable. En revanche, dans le cadre d'une refonte de la politique commerciale, je crois que c'est possible. La grille des remises commerciales doit être réétudiée en parallèle. Si c'est le cas, cela n'aura que peu d'incidence sur nos bilans. Or, je pense qu'il est possible de baisser l'importance des remises sans égratigner la compétitivité commerciale de nos produits", poursuit Jean-Paul Lempereur.

Photo : L'Euroda, qui représente les intérêts de 4 000 distributeurs européens de la marque Opel, se réunira prochainement à Vienne pour valider ou non sa proposition. Auparavant, le 12 mai, le GNCO soumettra la proposition aux distributeurs français.

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